Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

rien de nouveau!


Index des rubriques

Recherche


twa!
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?


vos ptites vies...

Tribune
aphone : bon et maintenant il faut ècrire plus souvent !!! allez hop au clavier
Ishmael751@ku.com : ak077450542
iSHMAel@ku.com : Follow the white rabbit with Ishmael =)
No 6666666666666 - one has told me but the next room covering themselves to stay warm and left t. They - both wore. Yes i will only be - watching.

You have heard news by Ishmael
aphone : SITOPLAIT !! un article !!
DZLdWPronlhMWjTYfP : fo033.txt;2;5
iLPCrYrqLA : fo069.txt;3;6
tEHqLeOjlYkcthfFdT : fo103.txt;3;6
VanDenn : My submissions: ,
810566 : FkRggl web20power.txt;1 ;1
AzariahetBard : Hello. And Bye. cnmwnicmxricmx,e r mrfpwrermcegm ericmercmeecec
tailurbilia : Пр&#1 086;д&#1072 ;ю ак&# 1082;а&#109 1;нт& #1099; Youtube.com PVA
Та&# 1082; же ес&# 1090;ь мн&# 1086;г&#108 6; др&# 1075;и&#109 3; ак&# 1082;о&#107 4;: со&# 1094;. се&# 1090;е&#108 1;, по&# 1095;т&#108 6;ви& #1082;о&#10 74; и пр&# 1086;ч&#108 0;х се&# 1088;в&#108 0;со& #1074;.
По вс&# 1077;м во&# 1087;р&#108 6;са& #1084; пи&# 1096;и&#109 0;е ср&# 1072;з&#109 1; в ас&# 1100;к&#109 1; ICQ 231538

ак&# 1082;а&#109 1;нт& #1099; youtube, ак&# 1082;а&#109 1;нт& #1099; youtube ку&# 1087;и&#109 0;ь, пр&# 1086;д&#107 2;жа ак&# 1082;а&#109 1;нт& #1086;в youtube, ра&# 1079;д&#107 2;ча ак&# 1082;а&#109 1;нт& #1086;в youtube, пр&# 1086;д&#107 2;м ак&# 1082;а&#109 1;нт youtube, пл&# 1072;т&#108 5;ый ак&# 1082;а&#109 1;нт youtube
mon site : très beaux textes merci

Réagir :
Nom
Adresse web

express Yourself
(*)(**)
C’est une belle journée
--> Je vais me coucher….

Lundi 9h20

Je suis pas très très motivée, j’arrive à l’amphi, la tète dans le brouillard, j’aurai bien rallongé mon week end d’une journée. L’automne me fout le bourdon. Mon estomac fait des pirouettes. J’ai pas pensé à ce que je ferai cette semaine. Ce pantalon est difforme, j’ai l’air d’un sac. Je me souviens que j’ai appelé laeti hier, j’ai réussi à prendre mon train….je me souviens aussi que j’ai pas vu Nico.

Léti me manque d’être loin

Nico me manque d’être près.

J’ai à peut près digéré tout ce que mon estomac a englouti samedi. Ca va mieux.

Je sais que Benoît ne sera pas là ce matin mais je sais aussi que Topmodel sera là. Je vais pouvoir exposer mes super nouvelles lunettes Dolce&Gabana....qui en vérité sont à ma sœur, mais je les avais à peines posées sur mon nez que je les avais adoptées.

Je traverse la fac, lieu vide et morne en ce lundi de pont, que tout le monde fait sauf nous, pauvres historiens, et constate en arrivant devant l’amphi qu’il n’y a pas plus de monde. Aurais je encore loupé un épisode ? Je me pointe devant la porte…ouf ! Apparemment tout le monde est dedans. Je descends quelques marches, Julie est posée à notre place attribuée par nous même, elle m’attend, elle pensait plus que je viendrai « le cour a pas commencé, je suis pas en retard mouioh ! »

_ Papotage de retour de week end…un peu tristounet tout ça dirai-je, mais qu’à cela ne tienne, ce soir c’est halloween nan ? Et moi en rabat joie que je suis « hum…je sais pas si je suis motivée… »

Je suis trop grosse pour faire la fête.

Mais ça a pas l’air de convaincre Julie « hey, tu veux déjà pas aller à Disney – d’ailleurs tu vas venir – alors ce soir t’as aucune excuse alors tu viens »

 

11h30

Deux heures c’est long….on se demandait si on sortirait un jour, plus l’habitude des cours à rallonges du lycée. En plus, fidèle à ses résolutions du lundi matin, Topmodel dormait sur sa tablette …

J’avais faim. Julie et moi on s’est posées au café, salade et chocolat chaud, et glandouillage jusqu'à midi. On attend une heure et demi pour aller en centre. Ma maman m’avait filé un chèque signé, je voulais des bottes. J’avais un souvenir plus ou moins net de ce que j’avais vu, je n’étais pas sûre de moi. J’ai pensé qu’en fait, avoir un chèque signé sans montant c’était plus difficile à assumer que de pas avoir de sous du tout. Quand on a rien, c’est clair et net on n’achète pas. Quand on a les sous on peut, mais est ce qu’on doit ? Julie me rabâche sans cesse que j’achète tout et n’importe quoi, et répète à qui veut l’entendre que je suis une névrosée des magasins. Pour info il ne se passe pas une journée sans que je passe au centre, à V2, ou à Euralille. Elle a pas tord, pas besoin d’être toubib pour comprendre les origines et les causes de ces pulsions de shopping. Je cherche ce à quoi je voudrai ressembler pour trouver ce que je voudrai être et que je ne suis pas.

J’achète pas grand-chose vu que j’ai pas les tunes, mais je me promène entre les rayons, j’essaye, je regarde les vitrines et les assemblages des mannequins, je prend, j’enfile, je repose, je repère, je m’assoie dans la rue, j’observe les gens…et puis le soirs je dessine ce que j’ai aimé, ce que j’ai vu sur les gens, ce que j’ai déjà et ce que je voudrai…

Depuis deux semaines je cherche désespérément des bottes, mais rien ! Tout le monde a les même, ça craint, soit disant que c’est la mode des bottes, et y’a des étalages de bottes identiques dans tous les magasins. Elles sont moches ! C’est dingue, je suis à Lille et pas moyen de trouver une paire de pompes a mon goût. Je me résigne…j’aurai une autre idée.

12h

On croise Coco dans le couloir, et tention croyez le ou non : il allait en cour ! Oui…ça arrive. Julie allait au métro, elle veut changer de carte, et moi je pars à la recherche de mes bottes. On s’est séparée à Lille Flandres et je suis remonté à la surface. J’étais crevée, flegme monstre, du mal à mettre un pied devant l’autre. Il était pas deux heures, fallait que j’avance quand même. J’ai retrouvé mes bottes, et puis finalement trop laides. Tant pis, j’ai poussé jusqu'à H&M, je pouvais pas m’en empêcher. Pareil, rien ne me tentait. Là c’était grave, rien envie d’acheter, même pas envie d’essayer. C’était pas normal.

« alo ? Math t’es ou ? »

« À H&M »

Silence accusateur

« J’ai pas pu m’empêcher… t’es où ? »

« Devant tati, tu fais quoi ? Tu reviens ou tu me rejoins à la résidence ? »

« Je reviens, attend moi »

J’ai rejoins Julie et on est rentrée a Verdi, et je me suis étalée sur son lit en attendant…

 

15h15

Je me suis pris un chocolat et on s’est posées par terre. J’espérais voir arriver mon Magnifique.

Et puis c’est Topmodel qui est arrivé, il est venu vers nous, s’est posé contre le mur à coté de moi. « bien ? » « bien. » « fatigué ? » « ouai. »

J’exagère, on a un peu parlé quand même. Il était bizarrement gentil hier. Même Julie me l’a fait remarquer !

15h30

Quand les portes se sont ouvertes on est rentré, Julie attendait de voir arriver Duff.

Il arrivait pas, et je voyais que Topmodel – qui se trouvait con à rester là alors que tout le monde rentrait – s’apprêtait à avancer

« bah attend garçon, tu te mets avec nous ? »

« ouai »

Alors je me suis levée et j’ai avancé aussi. On s’est tous assis au milieu, pour contenter tout le monde et on a attendu. Duff est arrivé et s’est mis juste derrière Julie. Elle a pété son câble : comme par hasard seul endroit ou elle pouvait pas le voir ! pfff.

Topmodel avait l’air de se mourir. Il laissait sa joue s’écraser sur son poignet, luttant pour que sa tète tienne dessus. Mon œil a glissé sur son classeur d’où s’échappaient quelques feuilles. Malgré tout ce que je pouvais penser de lui, je devais admettre que ses cours étaient plus propres que les miens. Il pouvait dormir tant qu’il voulait, il avait le mérite de classer ses feuilles et d’avoir comme support autre chose que des feuilles de canson multi format et des feuilles d’imprimante aussi classes que du papier journal. J’étais étonnée.

Il a ouvert un œil.

Les gens commençaient à se lever, quelques uns à partir…

Topmodel restait statique, la tète posée dans ses bras tournée vers moi. J’aime pas trop me sentir observée comme ça, ça me met légèrement mal à l’aise. Mais c’était Topmodel alors quoi ? J’ai gribouillé les contours de son visage sur la feuille que j’avais sortie initialement destinée à recevoir mes notes d’art contemporain. Il souriait, un Topmodel aime poser.

Puis, comme je me voyais pas rester là tout l’aprem à le dessiner, j’ai remballé mes affaires et j’ai commencé à rembobiner mon écharpe autour de mon cou. Une des choses étranges de ma tenue ce jour là, j’avais juste un haut en coton, rien d’autre, et une énorme écharpe. Le haut parce que j’avais pas froid, l’écharpe parce que j’étais crevée et que quand j’suis crevée je me cache, et pour me cacher, je m’enroule la gueule dans une écharpe de quinze mètres de long.

Topmodel nous a suivit. On restait devant l’amphi, on avait rien à faire.

Julie attendait que Duff sorte.

Moi j’attendais de rester avec Topmodel.

Topmodel se demandait comment repartir.

Il a téléphoné à sa sœur, qui se trouve être dans notre fac aussi. J’aime bien savoir qu’il a une sœur, elle a donc soit son âge soit quelques années de plus. Ça veut dire que c’est un petit frère. Ca veut dire qu’il a une double vision de la femme : la mère, la sœur ; et tout ce que ça implique au niveau comportemental. 

Il a sûrement été chouchouté comme le petit garçon de la famille, admiré par la mère et la sœur, la sœur parce que c’est son petit frère, la mère parce que c’est son petit garçon. Vu qu’elle doit pas être beaucoup plus vieille, peut être aussi considéré comme son pote. Le tout étant renforcé par le fait qu’il soit beau, donc admiré par le reste de la terre comme un Narcisse. Il se sent nombril du monde, et nécessairement encensé par toutes les filles. Bref, quand on voit Topmodel sous cet angle, on peut plus facilement comprendre la façon dont il réagit aux autres. Mais tout ça n’est qu’une théorie parmi cent autres. Avec soixante dix pour cent de chance qu’elle soit complètement erronée.

Il a raccroché.

Petit moment de blanc puis il a dit

« Alors ? Sinon ça va Agathe ? »

J’ai levé la tète impassiblement.

« ouai ça va. Et toi ? »

« tranquille. »

Il souriait.

En plus comme par hasard, la vraie Agathe s’est pointée à ce moment là ! Je savais pas qui c’était, putain elle était pas belle. Mais il se sont tapé une barre comme ça, ça m’a rappelé qu’elle était sa pote, comme moi, et qu’il n’était pas sensé parler qu’aux belles meufs, donc que j’étais peut être aussi moche qu’elle pour lui, que fallait que j’arrête de me croire forcément irrésistible juste parce qu’il me parlait.

Mais de toute façon, il a pas bougé d’un poil, il est resté à coté de moi, et il m’a lancé gentiment

« Ça te va bien les lunettes, ça te donne un ptit coté intello, super mignon. »

« Tu te moques ? »

« Nan, j’aime bien. »

Bon bah merci Camille, c’est tout ce que je voulais, j’peux te rendre tes loupes, je vois rien à travers.

On a marché jusqu’à la BU ensemble, et comme il allait seulement y chercher sa sœur et que moi j’y allais que pour le suivre, ni vu ni connu, j’me suis barré avec Julie. On est retourné dans la fac, à la recherche de Duff. Apparemment le rouleur de joins de la fac s’était envolé, et on est donc allé en désespoir de cause vers les panneaux. C’est là qu’on est tombé sur Coco.

En l’apercevant je me suis exclamée comme si Jésus m’apparaissait « COCO !!!! »

Il m’a vu, s’est arrêté sur place et tournant la tète vers son pote qui s’était mis à rire comme un phoque en constatant « et bien, il a des fans lui ! », est passé le nez à terre en rampant vers la porte.

Julie s’est lamenté « olala, qu’est qu’il est chatouilleux ce garçon, mÔsieur à honte de nous ! »

Coco s’auto-tape-la-honte !

Il pousserait même pas un petit cadi à auchan, il faut pas trop glousser dans la rue et marcher bien droit, il faut pas se balader dans les rayons avec des peluches dans les bras, ni chanter des trucs débiles dans le métro…

Et pourtant

Coco se trimbale en caleçon dans les couloirs de la résidence,

Coco chante star académie à tue tète

Il se roule dans les escaliers du cinéma avec Chaton devant tout le monde

Il me laisse lui mettre du gloss dans le métro

Et il s’assoit sur les escalators en marches

….Malgré tout ça il n’est pas schizophrène.

 

Bon ok je lui avais tapé l’affiche devant ses potes, mais il a reconnu lui-même que sa réaction était moisie et s’est marré quand on en a parlé dix minutes après revenus à la résidence.

Il aurait très bien pu se marrer en lançant a son pote « ouai t’as vu, les filles hurlent sur mon passage » au lieu de nous snober en rougissant ! Faut pas être pris de cour !

 

16h

On était assis dans le couloir devant la chambre à Julie en attendant que mes parents m’appellent, que je me casse les retrouver pendant que les autres partent faire leurs couses à V2. J’ai appelé ma sœur.

Ils étaient sur la route, ils en avaient encore pour trois quarts d’heure. Mes parents montaient à Lille dormir chez mon oncle pour aller le lendemain au rendez vous annuel du posage de chrysanthème sur la tombe du grand père. Ma mère avait décidé de venir me voir pour l’occasion. J’avais le temps, alors je suis partie avec eux faire les courses.

On est allé à auchan, le rallye paquet de nouilles et pot de yaourt était entamé. Chacun chopait ses trucs au passage, Julie s’était cassé à la recherche de ses articles…Mimi aux bouteilles pour ce soir. J’en pouvais plus. Je me suis assise au pied d’une colonne en béton au rayon céréales et biscuits. Ca me faisait mal à la tète tout ce monde. Coco a surgit de nulle part, s’est explosé de rire en me voyant par terre, a dégainé son portable et m’a prit en photo. Chaton est apparu, puis Julie et mimi.

On a migré vers les caisses et on s’est replié à la résidence.

Qu’en était il de mes parents ?

Je me suis rallongée sur le lit à Julie, j’ai mis de la musique et j’ai fermé les yeux. J’étais bien…y’avait plus beaucoup de bruit. Julie étais dans les toilettes, c’était silencieux…peut être qu’elle s’était noyée. Les autres devaient ranger leurs affaires. J’attendais.

Soudain Coco a bondit sur le lit comme un sauvage, cherchant Julie, mon téléphone a sonné.

« ouai ? »

« alOoOoOo ? »

Ma sœur.

« ouai. »

« Ça vAaAaAaA ? »

« ouai ! »

« Tu m’emmènes à Euralille ? »

Hein ???!

J’avais traîné le midi en ville, j’étais parti en rallye à V2 cette aprem, et elle voudrait que je retourne à Eurallile là ? À six heure moins le quart ? Et puis quoi faire d’abord ?!

« j’veux aller à Footlocker ! »

« Quoi faire ? »

« J’aime bien »

Tin.

Ok, dans notre brousse creilloise y’a rien. Ok elle fantasme sur Lille comme je fantasmais sur Lille y’a deux mois. Ok elle est jeune et pleine d’entrain, et je le suis aussi – normalement – mais ce soir…pfff….

Pourtant j’attends depuis un mois de faire découvrir ma super nouvelle vie à quelqu’un. Si c’est pas Nico ça serait ma sœur. Ce soir ? Là ? pff…

« Ok…bah en ville alors…parce que Euralille ça me soule… je te trouve où ? Vous êtes où ? »

« Bah on sait pas, on cherche V2, mais on trouve pas… »

J’entendais mon père parler en bruit de fond.

« Dis lui que c’est à l’hôtel de ville, faut trouver l’hôtel de ville. »

« Bah ouai, papaaaa ??? On va à V2 ??? »

« Bon, je te choppe à une station de métro, vous devez pas être loin, passe moi maman ! »

L’idée de devoir ressortir de ce lit me fatiguait d’avance…

On a convenu que Camille attendrait à Triolo. J’ai dis a Julie que j’emmenais ma sœur dans les magasins, que je passais prendre mes affaires à ma chambre et que je revenais.

J’ai repris le métro et j’ai trouvé mon père devant un plan. Il m’a sauté dessus, je voyais pas ma sœur. On a fait trois fois le tour de la station pour finalement retrouver ma mère et ma sœur au même endroit que mon père….j’en avais marre…

Mon père devait me prendre pour une conne,

« tu dois changer de ligne à Lille Flandres, tu regardes c’est St Philibert »

« papa…j’suis déjà allé chez Marc… »

« Ola, attend, je sais pas comment tu maîtrises le métro, alors j’prefère faire gaffe »

Mon père n’est jamais monté dans ce métro. Il a du prendre celui de Paris quelques fois y’a vingt ans, et il doit pas avoir pris en compte le fait que je suis à Lille depuis un mois et demi et que je n’utilise que ça, environ six à huit fois par jours. Mais qu’il me prenne de haut comme si je savais pas utiliser deux lignes, ça m’a bien vexé. J’ai appelé Camille et je me suis engouffrée dans l’escalier sans me retourner. Je vous emmerde.

J’étais fatiguée, fallait pas trop me contrarier.

J’ai dis à ma sœur qu’elle me faisait chier avec ses requins chez footlocker, j’allais faire halloween, j’avais mal aux jambes et pas envie de crapahuter chez Euralille à six heure du soir.

La pauvre. Je me suis excusée. Elle avait juste envie de se promener avec moi dans les magasins parce qu’elle voulait voir où j’étais tous les jours. J’avais rêvassé sur les magasins pendant six mois avec elle « à Lille y’a plein de boutiques » « à Lille j’aurais plein de fringues » « a lille j’passerai mes journée dans les magasins, tous les soirs, tous les midi…nianiania….blabla…faudra que tu viennes avec moi hein ! »

Et la, je l’engueulais parce qu’elle avait le malheur de m’emmener chez footlocker….

Et elle était toute contente de prendre le métro avec moi.

J’ai fermé ma gueule. 

« pourquoi tu m’as pas dit que ça te faisait chier. J’serais pas venue moi ! »

« roooh mais nan, c’est pas de t’emmener qui me fait chier, c’est que les magasins je commences à saturer…t’inquiète ma puce !»

En fait j’suis dans ma période de saturage, mais j’ai pas encore le courage de me dire « non j’y vais pas » ça me soule, mais c’est plus fort que moi. Après viendra sûrement un moment où j’irai plus. C’est relou d’être blasée si vite de quelque chose qu’on a kiffé longtemps.

Depuis que je suis petite, les magasins en ville comme ça c’est synonyme de vacances et de plein d’autres choses. On ne trouve ce genre de boutiques que dans les grandes villes et les grandes villes je les visitais uniquement quand je partais en vacances avec mes parents.

Bordeaux, La Rochelle, Paris, Toulouse, Lyon….

Et puis je revenais en cour à la rentrée avec mes belles fringues, toute fière de mes belles chaussures et de mon beau pantalon dechépimbikyapaAcreil !

La seule fois où j’étais venue à Lille dans ces boutiques c’était avec Julien alors….

 

J’étais dans le métro avec ma sœur, et je pouvais rien lui montrer. Pas le temps de faire l’allez retour avec elle à ma chambre, et qu’est ce que j’aurai été faire avec elle à la fac alors qu’il faisait nuit et qu’il y’avait plus rien ?

Quand on est sortie de Lille Flandres, finalement j’étais plus si blasée. Cette gare est magnifique, et les jets d’eau de la fontaine devant la grande rue éclairée par les boutiques, les beaux bâtiments de chaque coté…

Quand elle a dit

« C’est beau quand même… »

J’étais d’accord avec elle.

J’ai entrevue l’espace d’un instant toutes les années et toutes les choses que j’allais vivre ici, et toute les pensées négatives des quelques jours derniers se sont envolées.

On a remonté la rue, je marchais aussi vite qu’un coureur de marathon, Camille me suivait, elle avait mal aux jambes. Je désignais des choses rapidement en passant, je parlais aussi vite que je marchais. Quand j’y pense, je devais être vraiment désagréable.

Comme je trouvais pas de footlocker, je l’ai emmené faire le tour de H&M comme si c’était un musée. C’est mon musée en quelques sortes, c’est le seul magasin que je viens voir en général. Il aurait fallu qu’on me le foute devant la gare, ça m’aurait évité de faire ces allez retour incessants à longueur de semaine.

On est passé dans la galerie du centre, rien, alors on est finalement allées à Euralille. J’y étais allée avec Julien…je m’en souviens bien…et ça fait un an pile aujourd’hui. Merveilleux nan ?

 

Elle voulait ses requins. Absolument. Ca fait seulement les quatrièmes paires depuis deux ans !

 à Quatre vingt dix neuf euros messieurs dames…que demande le peuple ?

Je l’aurai claqué si j’avais pas été pareille qu’elle. Elle veut ses pompes, qu’importe le prix. Que mes parents aient pas la fortunes de Rothschild elle s’en tamponne, les pompes sont là, sous ses yeux, elles sont à elle. Si j’arrive tellement bien à ressentir ça, c’est que quand je veux une fringue, il me la faut à tout prix, et sans jeux de mot. C’est dingue quand je pense qu’avec le prix de toutes mes pompes réunies (que je ne porte pas qui plus est) je pourrai bouffer pendant trois mois. Franchement mes parents me filent rien pour vivre la semaine, et je pompe sur mon compte bancaire pour mes fringues, donc je pompe rien tellement je suis radine avec mes sous. Bref, elle avait pas intérêt à acheter ces pompes avec moi. C’était mort de chez mort. Ou alors j’exigeais de mes parents une augmentation de vivres chaque semaine !

Elle les a pas achetée, mais on est sœur, je sais qu’elle a pas dit son dernier mots, et je pourrais crever de faim qu’elle achèterait quand même ses pompes.

 

Dans la galerie on a trouvé un stand de distribution de thé. Y’avait le pote à Duff, Julie aurait été contente. On a prit chacune un gobelet et on est allée s’asseoir sur un banc juste devant un magasin de bek. Elle en a acheté un stock.

Je l’ai reconduite au métro, laissée devant l’escalier de sa ligne, et j’ai pris l’autre ligne.

 

19h

Je suis passée à ma chambre. J’ai fourré une chemise de nuit, quelques maquillages et une robe noire dans mon sac. J’ai fermé mes volets et je suis repartie au métro.

J’aime pas passer dans le quartier de la fac la nuit. C’est chelou…

Je suis arrivée devant la résid, y’avait encore des gens qui sortaient de la BU ; j’ai appelé Julie pour qu’elle descende m’ouvrir, ça répondait pas, j’ai appelé Coco et je l’ai vu arriver deux seconde plus tard….

 

20h.

Coco était en train de se faire maquiller. Quand je suis entrée dans la chambre j’ai pas été déçue, question halloween c’était réussi, il était vraiment flippant. Pas flippant genre le costume et les accessoires assortis, il était en jean-basquet avec la face blanc plâtre épaisse d’un centimètres et grimaçait « ça piiique….aaaah…j’peux pas me gratter…. »

Mimi tentait de décorer le reste avec un trait de eye-liner, même traversait la couche de peinture et tout ce qui en résultait c’était le bout du pinceau embourbé dans le blanc…

« Tu fais un œil et Mathilde fera l’autre » a déclaré Coco.

J’avais déjà sorti mon appareil photo. Mimi a fini son œil et j’ai récupéré le pinceau qui virait au gris. J’ai dessiné le contour de l’œil, de la bouche, tracé des diagonales sur tout le visage, et j’ai finalement pris mon crayon noir pour faire les yeux.

 

Julie ressemblait plus a Monica Belluci montant les marches à Cannes qu’à une quelconque sorcière, Coco se débattait avec une paire de collant taille 12ans transparent noir avec des os dessiné dessus, Mimi avait déchiré le tout et accroché ce qui lui restait sur la peau avec des épingles a nourrices et j’ai constaté que j’avais pas de chaussures. J’ai supplié la foule pour que quelqu’un se dévoue à venir rechercher des chaussures avec moi dans ma chambre.

Mimi s’est autoproclamée garde de mon corps, et une fois dans le couloir on a aperçu Virginie sortir de sa chambre en rouge électrique plumes et serre-tète à cornes, ses longs cheveux bouclés qui lui tombaient dans le dos et le maquillage assorti au tout. Elle brandissait un tube de rouge a lèvres en cherchant quelque chose.

« Comment qu’elle est bèèèèèlle !!! » s’est exclamé Coco sautillant dans son collant sur une jambe alors que Julie s’élançait à sa poursuite « tu vas le déchirrrerrr !!! Mais qu’il est con !!! »

Chaton est sorti des escaliers, le pire de tous, façon Marilyn Manson, blanc et rouge, terrifiant.

 

 Heureusement j’avais encore pas grand-chose d’halloweenien quand je suis sortie de la résid avec Mimi pour prendre le métro. J’observais autour de moi à la recherche d’un wesh perdu…mais le noir sauvait notre dignité !

Seulement une jupe noire volante et des bas résilles…avec des baskets…mais bon…c’est justement les pompes que j’allais chercher !

On a fait l’allé retour, et on est revenu faire l’état des lieux. J’ai enfilé mes chaussures, avec des bas résilles noirs et des chaussures pointues cloutées ça faisait limite sado-mazo…mais bon…se foutre un couteau tranché en plastique sur la tète ou des boulons sur les tempes ça fait pas sado-mazo peut être ?

On est descendu à la salle vidéo, les lumières étaient éteintes, y’avait des confettis noirs et orange éparpillés, des toiles d’araignée en laine qui s’accrochent partout – surtout à mes pompes – et des petites bougies allumées sur les étagères. Ils avaient descendu le portable de Chaton et les baffles de Coco et mettaient la musique a fond la caisse.

Pendant une demie heure tout le monde a fait le con, en bouffant des becks et des crèpes-galettes au nutella faites par Chaton et Miriana. Elles avaient plus la tète des galettes de l’armée, quand t’en bouffe une t’es callé pour une semaine ! Mais ça partait d’une bonne intention…

Ils ont descendu toutes sortes de bouteilles, manzana, smirnoffs…

Et puis Mimi m’a attrapé « on va toquer aux portes ! » allons y, faut en faire profiter tout le monde… et puis si on se fait jeter, j’m’en fou je suis pas de la résidence moi !

Et puis j’ai cogité…la chambre 1, c’est bien le drédouilles de Julie ça ? mouhahaha….

On a toqué, et c’est le seul monsieur qui est sorti de sa chambre ! J’avais jamais vu sa tète. Magnifique ce garçon. Mais tout timide. Rolalala, c’est une maladie du nord ou quoi ? Tout les gens que je rencontre sont timides !

Il voulait pas venir avec nous, se pointer comme ça alors que ça avait commencé.

« mais nooon alllez viens !!! »

Pour le décider, on a appelé dans la salle et tout le monde s’est prostré devant sa porte. Tout le monde parlait, et au bout de dix minute il a fini par se joindre à nous. Il a mis de la musique pendant une quart d’heure, occupé avec l’ordi peut être pour être occupé tout court, et il a fini par prétexter un concert en centre alors il est parti sans qu’on ne voit rien. Mais j’ai quand même réussi à le prendre en photo pas mal de fois !

En fait mon appareil restait sur l’étagère, à la portée de tous, et chaque personne qui passait s’en emparait et saisissait l’instant, chaque truc bizarre était traqué.

C’est ainsi que j’ai Coco prit en sandwitch entre Mimi et Julie, Mimi par terre écrasée par Chaton, Julie vidant une bouteille de smirnof, Sophie avec du nuttela, Coco se déhanchant sur Shakira (j’ai pas la musique sur mes photos dommage) camping devant la porte du drédouille, et j’en passe. 

 

Et puis, malgré Julie qui refusait délibérément de se joindre à la troupe, il a quand même réussit à rependre l’idée d’aller en boite, et rameutant les foules, la sortie s’est organisée. Trois voitures, avec chauffeurs non bourrés, onze personnes, tout le monde dehors.

Le temps que tous se pointent sur le parking, j’attendais avec Coco sur un muret et il fumait sa clope.

« J’ai appris que tu venais pas a disney. C’est une blague ? »

« Non »

« Si c’est une blague »

Si j’hésitais à y aller c’est seulement que Coco kiffe Julie. Adeline aussi. Assister au spectacle du : Coco qui soupire devant Julie, et Adeline qui soupire devant Coco, et moi qui soupire de devoir faire le clown pour amuser la troupe, merci bien. Seulement c’est pas seulement ça. Je mourrai d’envie de me taper des délires avec Coco, de courir dans le parc avec eux, de chanter des chansons pétées dans les queues, de tester les attractions inconnues par moi et idolâtrées par Julie.

J’étais songeuse. Et puis Coco qui voulait que je vienne. Il me répétait qu’ils avaient prévu ça avec moi à la base, et que chercher quelqu’un d’autre c’était nul.

J’ai rien répondu.

Il m’a fait monter au volant de sa voiture et m’a donné ma première leçon de conduite. Si je devais apprendre à conduire, je voudrai que ce soit lui qui m’apprenne. Deux minute et cinq mètres de route et j’avais envie d’aller rouler sur l’autoroute. J’étais a fond dedans.

Il m’a fait recommencer cinq fois, vu que je calais, mais il parlait gentiment, c’est pas comme si c’était mon père dans sa C5.

 

On est tous monté dans les voitures. Je suis monté avec Julie et Mimi dans la voiture d’Adeline. Coco avait laissé le volant de sa voiture à Isham, j’ai pas fait gaffe à qui conduisait la troisième.

Et vous savez quoi ? Quand le moteur a démarré, j’étais a l’arrière, la tète dans les baffles et qui est ce que j’entends…. ! Matthewwww !!!!!!

AAAAGGRRRR !!!

Life time is ruuuuniinnng ut…life time isss ruuuunint out……..

Au début je pensais qu’elle écoutait une radio géniale, mais mieux encore, c’était l’album qui tournait ! J’étais un peu fatiguée à ce moment là, mais Matt m’a plongé dans une rêverie merveilleuse.

 

On voulait aller dans une certaine boite (où je savais que Topmodel allait parfois, il m’en avait parlé l’aprem…souvenez vous j’étais avec lui…), et arrivé devant c’était blindé. J’avais super mal avec ces bas qui tenaient tous seul – ou qui étaient sensés tenir – sur mes cuisses, chaque fois que je marchais ça me tirait…ces bottines foireuses à talons ridicules amplifiait le tout et je luttais pour pas marcher en canard sur le trottoir mouillé. De toute façon, tout le monde se foutait éperdument de la façon dont je pouvais marcher. J’avais envie de rester collée à Coco, mais il collait Julie tant qu’il pouvait en faisant la gueule parce qu’elle le calculait pas, et elle faisait aussi la gueule parce qu’apparemment il avait été méchant.

Amen.

J’avais troqué un haut à manche contre un débardeur moulant façon corsage lacet et petit ruban décolleté, résultat je me les pelais dans la rue le vent et le froid. Et puis Isham m’a posé sa veste en cuir sur le dos, aaaaaaah….comme j’étais bien dans sa veste…

Et maintenant les zamis, on fait quoi z’au milieu de la rue ?

Une idée ?

Ou plusieurs ?

Personne savait où aller. On était bien !

Et on a croisé un vieux, il nous a prit en photo comme ça, en passant parce que d’après lui :

« Vous étés jeunes et beaux. »

On a tapé la pose, et il nous a conduit dans une autre boite, super stylée, et hors de prix. L’entrée était gratuite, mais pas les conso : 6 euros le verre. On avait le droit de mourir desséché ou de boire l’eau non potable des chiottes.

On a dansé pendant plusieurs heures, je voyais bien la tronche que tirait Coco même dans le noir. Dégoûté le Coco.

Je lui lançais des sourires compatissants, et je compatissais vraiment, je savais trop ce que c’était de kiffer dans le vide.

Mais avec tout ça, c’est bien gentil mais mes pieds allaient me lâcher…je tenais plus sur mes jambes, mais quelle idée de foutre des collants pareils !!! Je suis allée me poser à coté de Julie, décidée à ne plus me relever. Je me suis quand même relevée trois fois, mais la dernière fut la bonne, et bonne musique ou pas, j’ai plus décollé jusqu'à ce que Virginie et Mimi rameutent tout le monde. J’ai titubé jusqu'à la voiture, garée à pétaouchnok, dans la veste à Isham, accrochée a Julie, qui marchait pas très fièrement non plus, et je me suis écrasée dans le fauteuil de voiture.

On s’est jeté sur les crêpes galettes qui restaient, tous assis dans la salle vidéo, les maquillages crasseux et les jambes molles            . Je voyais plus très clair, je me suis levée, j’ai prévenu Julie et je suis montée me coucher.

Un peu après j’ai entendu Julie venir se coucher aussi.

Je sais pas de quoi j’ai rêvé le peu que j’ai dormi. J’aimerai bien le savoir, étudier ce qu’il restait dans ma cervelle de cette journée.

Je voulais partir tôt le matin et finir ma nuit dans mon lit. Mais quand on a la flegme de se lever, on rêve qu’on se lève, plusieurs fois. Vous savez, vous dormez encore, vous croyez vous lever, mais vous vous levez que dans votre rêve. Des fois vous étés sur que c’est pour de vrai et y’a un truc chelou qui arrive et vous comprenez que nan, c’est encore le rêve.

Je déteste ça.

Des fois j’suis tellement contrariée que ça vire au cauchemar. Mais là j’ai fini par ouvrir les yeux contrainte et forcée, je me suis hissée à la verticale, assise sur le matelas de Julie, je me suis frotté les yeux, étalant les restes de mascara écaillé sur mes joues. J’ai essayé le récupérer mes poils de cheveux en queue de cheval, j’ai crapahuté sur le matelas jusqu’à la salle de bain, enfilé mon sac de pantalon, repêché mon t-shirt sous le matelas, passé ma tète sous l’eau, fait couler le mascara, ramassé mes affaires éparpillées, replié la mini couverture, écris un petit message à Juju en essayant de pas la réveiller, ouvert la porte, fermé la porte, et me suis enfuie dans les escaliers enfouie dans mon écharpe pour substituer la couverture que je venais de quitter prématurément. J’avais tout le noir de la veille en poche sous les yeux. C’était hier halloween nan ?

J’ai mis mes écouteurs :

Encore un jour se lève sur…la planète France et je sors…doucement de mes rêves je rentre dans la danse…..il est… six heure du mat j’ai dormi tout le jour, je me suis encore couché trop tard je me suis rendu sooouuurd encoooore….

Puisqu’on est…jeunes et cons, puisqu’ils sont vieux et fous….

Ahh Damien…

 

J’ai caché ma tète sous mon écharpe pour éviter cette vision aux pauvres gens mal réveillés et j’ai trottiné jusqu’à ma chambre.

J’ai balancé mes affaires, me suis foutu sous la douche, j’ai laissé couler l’eau chaude sur moi jusqu’à ce que le ballon soit vide, pour enfin retourner dans mon lit, et attendre que le jour se lève vraiment pour moi…

Ecrit par nolita, à 13:20 dans la rubrique "Actualités".

Commentaires :

  MangakaDine
MangakaDine
11-11-05
à 16:03

J'ai pas lu l'article, juste survolé, mais avant de comment quoi que ce soit, corrige moi ça tout de suite!!!
Matthew, il chante Our time is running out! (et pas life, par pitié!)

Mauvaise fan! ;)


  nolita
nolita
11-11-05
à 16:49

OUR time is running out!

heyy tu m'as cassé là! Mais nan je corrige pas, parce que avant de connaitre vraiment muse, je chantais le refrain, et comme je suis une pourrie de l'anglais je disais life, aucun rapport en plus, mais je dis toujours life...(sauf quand je chante sur la chanson...) j'invente les paroles...t'as raison Dine, genre je change les paroles de Matthew...


  ryne
ryne
13-11-05
à 21:40

Mdame, j'ai besoin de ton aide.

Est ce que tu connais des literraire sur Lille 3 ( lettre modernes j'entends).

Ai besoin de parler avec une de ces petites personnes et me suis dit que tu pouvais peut etre connaitre quelques uns de ces specimens.




Modèle de mise en page par Milouse - Version  XML   atom