Joueb.com
Envie de créer un weblog ? |
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web. |
Me voila rentrée. Que vous dire les gens…
Trop de choses se sont accumulées cette semaine, j’ai suivi le courant, un peu trop…pas assez…et voila où j’en suis, à devoir tout écrire d’un coup parce que savez quoi ? Ce traitre d’ordi m’a planté en début de semaine, j’étais en plein racontage de concert et j’me suis retrouvée sans word, sans pouvoir mettre à plat tout ça. J’aurai pas eu le temps je crois de toute façon. Mais voila, j’avais beau vouloir tout retenir et tout enregistrer, tout ces petits détails qui faisaient que c’était magique, tout ces petit détails vont s’envoler.
Mon concert je pouvais le raconter à tous le monde, mais lui je pouvais le dire à personne, parce que je ne savais pas s’il le fallait.
« Je sais pas »
J’lui dis tout le temps
« Tu sais pas grand-chose en fin de compte »
Et j’ai secoué
J’ai dormi avec lui. Deux fois. Deux jours de suite. L’une pour prolonger la première. Parce qu’on ne s’était pas tout dit, qu’on avait pas tout fait.
Lundi on avait dit qu’on se voyait.
« Laisse moi te voir » qu’il disait quand je lui ai avoué que c’était fini. C’était pas clair dans mon esprit. C’est vrai qu’en fait j’étais bien avec, mais pas la semaine dernière, je pensais avoir fait une erreur. Alors j’ai stoppé, mais pas totalement, la preuve.
Pour savoir.
Pour réfléchir.
Pour continuer sans continuer. Je ne pouvais pas lui expliquer, j’en ai pas envie. J’ai rien envie de lui dire à lui. J’ai envie qu’il sache tout mais qu’il devine tout par lui-même. J’ai l’impression qu’il lit à travers moi. Il retient chacun de mes mots, il me cite et me répond en fonction d’un truc que j’ai dis avant. Je n’écarquille pas de grands yeux, je préfère jouer la fille blasée, mais plus je l’écoute et plus je me sens bien avec. Il avait peut être raison en fait…
Il disait qu’on se ressemblait plus que je ne voulais l’admettre, que je ne l’avais peut être pas encore vu, mais que si j’acceptais de laisser le temps au temps je le comprendrai. Il l’a vu tout de suite lui, sans que je ne dise rien. Quand j’y pense toutes les erreurs qu’il a pu faire je les aurais faites à sa place.
Lundi donc il est venu chez moi. Son parfum a envahi
« Bon, on se le regarde ce film ? »
« Quoi ? »
J’avais pas saisi qu’il restait ce soir, mais soit, j’ai mis le dvd dans l’ordi, et on s’est allongés dans mon lit, le lit de cinquante cm de largeur…toujours ce parfum. J’étais libérée, je ne sortais plus avec et pourtant on s’entendait aussi bien, même mieux. Je ne lui devais rien, lui non plus, pas d’explication rien, juste notre présence mutuelle pour savoir…
Il me caressait la main, je me laissais faire. Je lui avais dit que ce genre de choses il pouvait continuer à le faire, qu’il n’y avait rien de non politiquement correct, et que si ça lui faisait plaisir il n’y avait rien de mal
On est resté là pendant le film, allongés cote à cote, ma main dans la sienne, gentiment. Et puis il est parti, rentré chez lui.
« t moi o fémnin, on é pareil, on a tt qui concorde, jveu pa te perdr, ok je connai pa ton passé et jle connaitrai pa, mai ski minteress c ton futur et ton présen. On sressembl trop r soublier »
J’aurai pu rigoler, me dire qu’il délirait, mais j’étais presque d’accord avec lui. En tous cas j’étais heureuse d’entendre ça, comme si ca me plaisait qu’on s’accroche à moi gratuitement sans que je n’y fasse rien.
Et puis avec une moyenne d’une quinzaine de messages par jours, je ne peux que m’y attacher.
Alors, je me suis dis que j’étais conne, s’il était si convaincu que ça par nos affinités, pourquoi pas apprendre à le connaître. J’ai eu envie de voir son intérieur. Là où il vivait. Il voulait qu’on se voie, je lui ai proposé de se voir chez lui. Au début il se demandait pourquoi ? Pourquoi je voulais aller chez lui alors que je venais de casser avec ? Stupide, bizarre…
Et puis on a fini par conclure que je dormirai chez lui, avec lui. Adviendra ce qu’il adviendra. Pour moi qui ne savais pas quoi faire, au moins je serai fixée.
Mercredi il vient me chercher après les cours, a 4h chez moi. J’y avais pensé toute
Voila. J’ai posé les pieds chez lui, j’ai traversé son village, j’ai pénétré son univers, c’est comme si je l’avais intégré. Je m’y sentais limite chez moi. Il n’est pas celui que j’imaginai comme mec, mais il rempli toute les qualités. Il l’a vu directement, pas moi. Parce que moi je pense encore à N.
On a regardé 3dvd. Il ne savait pas quoi faire le pauvre. Il restait à coté de moi sans bouger. Si je lui touche le bras ? Si je la frôle sans faire exprès ? On a mis la passion du Christ. J’ai la phobie du sang. Alors je me suis blottie dans ses bras, petit à petit j’y suis restée.
J’étais trop proche de lui ce soir là, toute
« Tu savais en venant ici que t’allait me faire autant de câlins ? »
« nan »
En plus je ne le savais pas. Sans mentir je pensais vraiment dormir à coté de lui, comme ça, peut être dans ses bras mais sans plus. Parce que ca ne m’étais jamais arrivé, belle inconsciente, belle innocence… je dois être complètement conne, mais je n’avais rien prévu.
Pourtant dans ses bras j’étais si petite, il pouvait faire ce qu’il voulait de moi. Dans un lit de deux mètre sur deux mètre, dans des grands bras forts. Toute petite. Je me sentais belle. Et puis je sentais son parfum. Les draps tout propres et son parfum.
Son tel a sonné beaucoup trop tôt. J’avais cours à neuf heures. On avait à peine dormi deux heures, et par petits morceaux. On se réveillait pour se refaire des câlins, et ainsi de suite jusqu'à ce que cette sonnerie de bourrin mélangé au vibreur se mette à claironner juste à coté de moi, sur l’étagère.
Même les meubles je les aimais. Les arbres dehors, des pins, comme en vacances. Le même poster que moi sur le mur (normal c’est lui qui me l’a acheté) un vivarium avec deux serpents. J’aimais bien ses serpents. Trop peur de les toucher. Ses guitares. Il a raison, c’est la chambre que j’aurai si j’étais un gars. Et bizarrement cette chambre me rappelait celle de julien. Mais en plus moi…
Il ne m’a pas embrassé. Il ne m’a rien demandé. Juste remercié de m’être réveillé avec lui. Il n’avait pas cours de la mâtiné, mais il m’a emmené à la fac pour neuf heure. Topmodel s’est bien foutu de ma gueule, il ne savait pas de quoi il parlait mais il se marrait. Et puis j’étais en cours mais j’étais encore dans ses bras. J’étais encore noyé dans son parfum….
L’heure d’amphi, deuxième heure, je m’endors….
…..je sens ses doigts, son parfum, ses mains, mon corps dans ses bras, no surprises, Merci, ça va ? Les draps,
BZzZzZz
Mon tel vibre
« Ton lit t’appelle…si si j’te jure … »
Il avait passé la matinée à me supplier de finir notre nuit dans ma chambre, mais non, c’était nul, ca gâchait tout, mon lit à coté du sien il est naz, et puis je voulais pas rester avec lui maintenant qu’on était éveillé, j’étais plus dans sa cambrousse, le charme était rompu. J’avais qu’une envie c’est de recommencer
Je suis restée une heure avec Delphine. On a parlé. J’ai bien aimé ses conseils, ils allaient dans mon sens, et ca paraissait si facile. Depuis le matin je me sentais un peu coupable au fond, juste parce que je ne savais pas ce que je faisais. Mais elle m’a rassuré. Fuck Topmodel, j’t’emmerde garçon, j’t’ai rien demandé. Fuck tout en fait, je suis bien dans ses bras.
J’avais besoin d’écrire, mais mon ordi était en panne. Alors quand je suis rentrée chez moi, j’avais super froid, je me suis enroulée dans la couverture, et j’ai commencé à recopier tous mes messages depuis la semaine d’avant. Des tonnes de messages. Presque tous de lui. En Lisant ce qu’il disait j’avais encore envie de le voir. Pourtant à peine quelques jours avant ils m’horripilaient ses messages. J’ai joué du violon pour passer le temps. Je suis allé à mon cours de musique, et puis je suis retournée à ma chambre.
A force de s’envoyer des messages : il me réinvite à venir chez lui le soir.
J’crois qu’au final on en a autant envie tous les deux. Je lui propose de venir me chercher une heure après, une fois lavée, une fois rangé mes affaire du lendemain, vu que je repartais (on était jeudi).
Et me revoilà dans son lit. Je peux plus en sortir. On est resté treize heures. On n’a pas mis le réveil. Il faisait jour le matin, la lumière passait à travers les volets. J’avais peur de la lumière, qu’il puisse me regarder. Cette nuit là j’avais presque peur de lui, peur de ce qu’il pensait. Il disait qu’il pensait rien de mal, mais j’avais du mal à le croire. De toute façon, qu’est ce qu’il pouvait m’arriver d’autre ? On a parlé, on s’est embrassé. Il a réussi. C’est presque moi qui l’ai fait d’ailleurs, nous deux peut être. Et puis voila pourquoi il a réussi. Il a lu en moi. Je ne sais pas comment c’est possible. Je lui reprochais de trop parler. En général c’est moi qui parle trop. Je pensais qu’il ne parlait que de lui et qu’il ne s’intéressait pas à l’autre. Mais voila qu’il me prouve que même sans que je lui raconte quoique ce soit il sait tout de moi.
- ca va ?
- oui.
- Faut que tu me dises ce qui va pas
- Mais y’a rien. De quoi tu parles.
- Ce que qui cloche. Y’a bien un truc qui cloche…
- Non.
-Je crois savoir ce que c’est. J’suis presque sur de savoir.
Il me serrait fort dans ses bras à mesure qu’il parlait.
- qu’est ce que tu crois savoir ? j’vois pas de quoi tu parles
- t’es amoureuse de ton pote Nico. Il a une copine, mais toi tu fermes les yeux parce que t’as peur de le perdre.
- quoi ?
- peut être que je me trompe, mais j’suis presque sur, toute façon y’a une histoire d’amour dans tout ca.
Je me suis tu. J’avais rien à ajouter. Je parlais à voix basse, comme pour éviter qu’il entende. J’étais mortifiée. J’aurai voulu m’enfoncer dans le matelas. J’en revenais pas. J’avais envie de pleurer. Il sentait mon cœur qui avait accéléré soudainement. J’étais trahie par mon cœur. Impossible de contrôler un rythme cardiaque. Ma respiration s’emballe. J’ai quelques sursauts. Mon silence pèse lourd. Il touche mon visage, le caresse sans rien dire, touche mes yeux comme pour chercher une larme. Il aurait aimé que je pleure je crois, pour me consoler, me dire que c’est rien, qu’il était là maintenant. Moi aussi j’aurai voulu pleurer, pour qu’un mec me dise que c’est fini de Nico, que c’était lui le bâtard, que c’était terminé maintenant. Mais j’ai pas pleuré, pas réussi. J’me suis contentée de rester là, sans rien dire, sans dire oui, sans dire non. Il avait compris de toute façon. Je ne lui avais parlé de Nico que pour lui dire que c’était mon pote, au même titre que Topmodel ou Moise, j’avais cité son nom une fois… j’avais raconté l’escapade en forêt, comme une colo, comme entre pote, peace mes frères, rajoute du bois ça prend pas…
Et voila, je ne sais pas pourquoi ni comment il a abouti à cette constatation, mais c’est à ce moment là que j’ai compris en quelque sorte que je l’avais sou estimé.
Et puis j’aime ses potes, j’aime l’amitié qu’il y’a entre eux, comme moi et laeti, comme Nico et Alex…
Voila pourquoi je suis restée entre ses bras et que j’y suis retournée. Pourquoi on s’est levé à midi, séché les cours de ce matin, sans le dire à personne, pourquoi il a réussi à m’embrasser.
« Tu es amoureuse de ton pote Nico » et le « il a une copine » qui répond en écho. Et lui qui me tient dans ses bras, pourquoi il ne m’embrasserai pas lui ?
Je suis peut être allé un peu loin cette nuit, mais au moins j’ai les idées plus claires. Je voudrai savoir ce qu’il a raconté à son pote ce matin.
Je voulais que Nico vienne à Lille pendant les vacances. Si je vois Nico, si Edouard sait que je suis avec Nico, ca foirerai tout. Mais tout à l’heure à la gare il m’attendait. Il avait perdu son tel, je pensais ne pas le voir puisque pas de messages. Je me suis dit, je m’en fou, il me sape cette semaine. Et je l’ai vu comme un blaireau à coté du composteur, juste sur mon quai, il attendait celui de Lille.
On a fait les cons et puis il m’a dit qu’il était en vacances, tu me laisses venir chez toi ? Hein quoi kes ? Mon rêve depuis la rentrée et même avant. Dormir avec Nico.
Non mais pourquoi je dis ça moi ? Voila avant c’était clair, y’avait que lui. Maintenant il y’a Edouard. J’aime Nico mais ca fait trois ans que je l’aime, est ce qu’il faut encore y croire ?
Edouard me l’a dit « ce n’est pas ton passé qui m’intéresse, c’est ton présent et ton futur »
Nico il est au dessus de tout ça. Est-ce que je peux risquer de passer deux jours à Lille avec lui, j’ai le droit de faire ma vie, mais si je veux aller quelque part avec Edouard il faut que je me consacre a lui. En même temps, je serais fixé sur Nico, s’il vient passer deux jours avec moi, sachant qu’il dormira avec moi. Et puis tout à l’heure on regardait ses brochures sur une école d’art, je lui ai dit
« j’vais aller là bas »
« ah bon, ils prennent des musiciens ? »
« nan tu viens pas dans la même école que moi toi ! ça va pas ?! »
« Bah si ! On prendrait un appart tous les deux, ca serait dla balle ! »
Trop de mots dans sa bouche…trop de paroles lâchées sans savoir ce qu’elles me font.
Commentaires :
MangakaDine |
Arf!Mais Nico, mais Nico, épouse le, merde! BiZOo Mathounette! |
à 14:43