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mon site : très beaux textes merci

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l'être et le néant
--> énième suite et fin....

Quand je suis sortie j’ai eu très envie de me jeter dans ses bras en le remerciant d’avoir fait ça et aussi parce que c’était fini et que j’avais besoin de souffler. Mais mon contrôle de moi-même étant trop puissant j’ai pas eu la force. Je suis restée à une distance respectable et malgré le mal que j’avais à m’exprimer calmement, je lui ai dit que je m’étais rétamée, mais que c’était pas grave parce qu’on avait bien joué, je voyais bien qu’il était un peu décu, j’avais parlé trop vite.

« alors tout va bien ! j’te l’avais dis »

Il avait l’air confiant, j’ai approuvé mais au fond de moi j’étais mortifiée. Pendant que j’étais dans la salle il a fait ami-ami avec une fille, moi en sortant je lui ai dis deux trois mots pour l’encourager, j’ai kiffé cette meuf, trop gentille. Nico lui était déjà sur le pied de guerre, il attendait que j’finisse de raconter ma vie avec mes affaires. Alors j’ai salué les gens du couloir et je l’ai suivit. J’avais trop envie de lui sauter dans les bras. J’ai eu cette envie jusqu’au soir. D’ailleurs dans tout les rêves j’avais prévu le coup, ni vu ni connu j’t’embrouille, on met ca sur le compte de l’émotion et de la spontanéité, et hop ca passe tranquille. Après je prend un air gêné genre j’me suis pas contrôlée et il m’en veut pas. Tout était calculé au geste près et à l’attitude la meilleure, mais non...je savais que j’arriverais pas à assumer un tel truc. Donc voila.

On est sorti direct du bahut, on arrive devant le parking, ma mère attendait. Je lui raconte tout de but en blanc. J’avais mon débit de paroles des grands jours, soixante mots/seconde...haut débit...illimité....

Dur de pas décrocher pour les autres. Je suis monté dans la voiture, et nico a fait style de m’étouffer avec son gilet.

« tu vas te taire oui !!! Mathilde écoute toi ! tu parles trop »

Mais à ces moment la, on m’arrête pas, faut que j’extériorise. J’ai parlé encore cinq minutes et puis il fallait que je respire et d’un coup, je me suis tu. Tout le monde a respiré, et pendant plusieurs minutes on parlait pas, on se jetait des coups d’œil sans rien ajouter. Après on est reparti en délire, il a écrit sur mon calepin, je l’ai soupçonné d’y avoir regardé pendant l’épreuve ou il avait gardé mon sac. Et puis on a encore parlé sans arrêt, on a rigolé, repartie la partie de ping-pong. On ne peut pas rester ensemble plus de trois minutes sans parler.

Et puis on est retourné chez moi. Il est resté avec moi. On a redébarqué dans ma chambre. Je vis dans ma chambre dans l’attente permanente qu’il y revienne. Pas un seul jour où je ne l’imagine pas franchir le pas de la porte. La nuit je l’imagine me réveiller comme cet été.

Je me demande comment il se comporte avec sa meuf, s’il agit comme moi, s’il ont la même complicité, si c’est dans sa nature d’être aussi proche des gens ou si je suis une exception. Je n’arrive pas y croire. Je veux y croire, mais je sais pas, c’est trop difficile, j’ai peur de me tromper en fait.

Il a posé toutes mes affaires, et il s’est assis sur ma chaise d’ordi. Sur ce, je lui ai montré mon dossier d’art plastique. Et puis, il a regardé autour de lui, il a regardé mes photos sur papier glacé, forcément, celle qu’il a préférée c’est celle avec le pistolet. Il a aperçut son pistolet sur mon étagère. Depuis qu’il me l’avais passé y’a plus de deux mois, chaque fois qu’on se croisait il me le réclamait. « ah, j’ai fini avec, tu peux le reprendre » « nan t’inquiète tu peux le garder encore j’passerais le reprendre »

Après il s’est collé a mon ordi. Il a toujours fait àa, parce qu’a chaque fois qu’il est rentré dans ma chambre depuis la seconde, mon ordi était allumé, et il sait pertinemment qu’il y’a tout ce que je sache de retranscrit sur l’écran et qu’il suffirait d’un moment d’inattention de ma part pour qu’il puisse tout savoir sur moi. C’est facile, chaque fois il ouvre toutes les pages. J’étais assise a coté de lui, et il est allé voir sur la barre d’adresses Internet, et il a ouvert mon blog. La panique !!! Il fallait à tout prix que je l’empêche de tomber sur sa tof, ça aurait été la cata planétaire ! Alors je lui ai pris sauvagement la souris des mains, il a pas trop trop bronché, et je lui au fait visiter vite fait en prenant soin de sauter la page deux. Le soir même, j’ai supprimé le fichier. il s'est mis à trifouiller mon ordi, à "défragmenter" soit disant...c'est quoi ça? bof...si ça l'amuse....

Et puis une heure dans ma chambre et puis tout redevient comme avant, comme si la fée marraine de cendrillon avait fait revenir pour une heure et quelques mon nico prince charmant et qu’a l’heure de partir il redevient l’autre. Lui et moi c’est comme les hérissons de Schopenhauer, ou plutôt comme des aimants. Quand tu les met dans un sens il s’écartent, mais si tu lâches une fraction de seconde ils se retournent comme des crêpes et on peut plus les séparer. Si on passe plus d’une heure ensemble, je me retrouve toujours inévitablement dans ses bras. Mais sans même le chercher !!! ca jamais je me rabaisserais a me foutre volontairement dans ses bras. C’est même carrément le contraire. Je fais exprès de garder mes distance en ayant en tète qu’il a une meuf, et je me dis que si c’est lui qui vient vers moi sans que j’ai rien fais, c’est lui qui l’aura voulu. Si c’était le contraire, ca fausserait tout, ca aurait plus aucun intérêt. La justement, ca me fais croire des choses, même si je veux pas y croire c’est un fait. Et ce fait c’est que comme ça, en partant d’une partie de baffe et de chatouille je me suis retrouvé étalée sur mon lit allongé sous son torse. Il me tenait les poignets pour m’empêcher de me débattre et d’un coup j’ai arrêté de bouger. Mon cœur battait de m’etre retourné dans tout les sens en rigolant, j’étais essoufflée et lui aussi, et j’ai croisé son regard, pendant une seconde on s’est regardé, j’ai tourné les yeux en le poussant doucement sans rien dire et en pensant très très fort : « fais pas ça, tu sais que ça me fait souffrir, pourquoi tu recommences chaque fois... »

J’étais à la fois tellement heureuse et tellement triste. J’avais a la fois une envie irrésistible de tout envoyer balader et de me jeter sur lui en imaginant qu’il me laisse faire, et d’un autre coté, je l’aimais beaucoup trop pour ça. Ca aurait été trop facile de profiter de la situation, de lui laisser croire que j’avais que ça en tète depuis le début, que j’étais trop faible pour l’oublier, que j’étais trop faible pour accepter de me jeter dans ses bras en sachant trop bien. Et pourtant il continuait, il recommençait à chahuter, je me laissais faire. Je savais que c’était pas bon, mais je sais aussi tellement que chaque fois je veux en profiter comme si c’était pas la réalité, comme si c’était un rêve et que ca n’avait aucune importance vu que j’allais me réveiller dès qu’il serait parti. Chaque fois que je le vois c’est cette impression que je retiens, entre le moment ou je le retrouve et le moment ou on se quitte c’est en dehors de la réalité, ce qui est avant et ce qui vient après ne dois pas tenir compte de ce moment là. C’est ce que je voudrais, en profiter sans que ca vienne me perturber les jours d’avant et ceux d’après. Mais seulement j’y peux rien, le simple fait de le croiser et j’y penser pendant une semaine. Alors être dans ses bras c’est pire que tout. C’est comme un craquage de boulimie, c’est compulsif, j’y peux rien, et je m’en veux à en crever les jours d’après. Nico c’est ma maladie. Et comme toutes les maladies vicieuses et sournoises, on ne les comprend pas. Je n’ai pas de remède, alors j’attends.

Je me questionne, est ce qu’il va revenir encore, que je vais souffrir à nouveau, est ce que je me leurre de croire ca et que je perd mon temps a penser a lui, est ce qu’il joue un role devant moi, est ce que c’est l’homme de ma vie, est ce que j’ai raison d’y croire ou est ce que je délire au troisième degrés ?

 

Et puis, quand on commençait a plus pouvoir se décoller, il m’a dit

« je vais devoir rentrer »

« ouai rentre donc »

« bah vazy jette moi dehors »

« certainement, j’ai plus besoin de toi maintenant »

« ah la putte ! j’peux crever ? » 

« nan, ramène moi la guitare avant déconne pas ! »

il m’a attrapé le bras et m’a retourné contre lui, « j’te casse le bras fais gaffe » je me suis retourné « bon tu rentre chez toi ! » « bah met tes pompes ! » « quoi mes pompes, tu crois pas non plus que j’vais t’accompagner ? » « bah si ! » « bah nan ! » « met tes pompes ou j’te pete ta gueule » « j’suis fatiguée, j’ai pas envie » « tu veux la guitare ? » « bon ok... »

J’ai mis mes pompes et on est descendu. Pendant tout le chemin on s’est marré sur des conneries, il me chahutait encore dans la cote, pi arrivés en bas de chez lui, je lui fais la bise, très conventionnelle

« bon, sur ce, j’te remerci hein... »

« de rien »

« ... »

« j’te ramènerais la guitare dans la semaine »

« Quand tu voudras »

« Oui elle est resté chez moi pote, j’monterais chez toi »

« si tu veux »

J’ai vu qu’il jetais un regard furtif à mon poignet ou j’avais gardé son bandeau. Je voyais déjà le moment ou il me demanderait de lui rendre. Mais il a relevé les yeux vite fait et il m’a refait la bise.

« bon alors bonne soirée, pi bon courage pour le reste des épreuves »

« merci, toi aussi bon courage... »

« oui »

« salut »

« salut »

 

et voila...

....

.........

...................

 

 

Comme chaque fois, quand j’ai détourné les yeux vers le chemin de la côte, qu’il a quitté mon champ visuel, comme chaque fois j’ai ressenti le même vide. Le vide qui va s’installer pendant un mois, peut être deux, ou trois....

Je me suis rappelée soudain, comme un flash, qu’il n’était pas à moi. Toute la journée je m’en étais tenu à : lui a coté de moi, il est avec moi, il est a moi. Et la j’ai repensé a sa meuf. Il va sûrement l’appeler ce soir, et lui dire qu’il l’aime. Il est dans l’ascenseur, je marche, il m’a déjà oublié.

Autrement dit, ses histoires de pistolet, de guitare, ces trucs dont je ne connais pas ses intérêts, tout ça j’y crois pas trop. Je sais que je le reverrais pas avant perpette, que j’ai rêvé toute la journée et que ce qu’il restera ça sera la note. Et le souvenir de ce jour, parce que chaque journée que je passe avec c’est une journée de plus qui s’ajoute à tout ceux qu’on a déjà vécu ensemble, qui complète notre mosaïque de souvenirs. Si y’a bien un truc qui périme pas avec le temps c’est les souvenirs. Comme mon journal intime que je rempli petit a petit, chaque fois que j’ai un truc a rajouter. Et ces quatorzes pages vont s’y rajouter, à la suite....

 

 

Ecrit par nolita, à 22:13 dans la rubrique "Actualités".



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