rien de nouveau!

On va donc chercher un guide chépakoi à l’accueil qui me manquait, et on tombe sur une dame des services d’aide étudiant qui nous avait croisé dans l’amphi, elle nous dit qu’a l’entrée y’a une visite qui va partir si ça nous dit, ok c’est parti. On est un groupe de quinze pèlerins à peut près, on se met devant, avec les deux étudiants chefs plutôt super cool (c’est ça qui m’éclate ici, dès le premier jour ou j’ai posé un pied dans cette fac j’ai kiffé sur tout le monde, le prof d’archéo, le philosophe étudiant Morgan, un monsieur qui inscrivait sa fille qui m’a tenu la grappe pendant une heure, et puis sa fille, et puis maintenant Julie, et le mec a cheveux longs, la dame des infos, et maintenant ces deux charmants étudiants…)

On commence la visite, et puis à un moment la troupe derrière prend du retard, je me retourne pour voir ou ils sont et je tombe nez à nez avec un gars, mais putain, laeti…………………WA !!!! Comme tu dis du mec de psycho, même dans un film jamais vu ça ! Truc de taré ma léti…, il était là, à deux centimètre de ma face, et il a posé les yeux sur ma petite personne, ses yeux noisettes de mannequin pour les lentilles freshlook…de mannequin tout court en fait. Depuis Michæl j’me suis jamais emballée comme ça sur un mec.

Une description de l’animal s’impose.

Quand je me suis retourné, face à face avec lui, il était trop près pour que j’puisse voir autre chose que ses yeux. J’ai fait style de l’esquiver pour regarder derrière lui, et j’me suis retournée vers Julie sous le choc. J’ai pas pu m’empêcher je lui fais « wa… » Elle me fais « quoi ? » Je chuchote « le mec, derrière moi…trop beau » « ah lol, il est la depuis le début de la visite » et moi j’ai rien vu ??? Alors il apeut être (certainement) suivi les trucs débiles que j’ai raconté à Julie, les trucs pas drôles que j’ai dis aux étudiant guide, tout ça…il a vu. Bon.

Bah et alors, j’étais pas sensée moi, savoir qu’un top model de la vie se baladait sur mes pas, depuis le début de la visite.

Le top model en question était pas trop grand, une tète de plus que moi, dans les 1m70, un pantalon délavé hyper style qui doit coûter la peau du cul, avec une ceinture cloutée, genre star académicien sur le retour, un polo bleu normal, avec un t shirt vert qui dépassait en dessous. Des pompes genre mes diesel mais pas le même modèle(adidas j'crois). Topmodel fashion qui plus est.

Tu vois une statue grecque, genre statue d’Alexandre avec les cheveux noirs plaqués tout bouclés et un nez droit parfaitement dans l’axe du front, un visage fin, un peu creux sur les pommettes, mais qui dessine parfaitement la bouche…tu vois ? bah c’est ça, mais avec des couleurs, mate, un peu bronzé, des yeux noirs impressionnants quand vus de près subitement à un moment où tu t’y attends pas du tout, des cheveux noirs, coiffé a la anti-nico avec du gel effet mouillé fructis style parce qu’il le vaut bien… comme dirait Dine, mon coup de foudre visuel, qui m’a suivi pendant tout la visite à dix centimètre de ma piètre personne… moi qui avait raconté ma vie à Julie en long en large et en travers, je savais plus quoi dire, comme si c’est à lui que je parlais. D’un coté je me dis que la première chose qu’il a vu (ou entendu) de moi, c’était la vraie Mathilde, décontracte, pas la coincée du cul qui fait fuir Julien le plus loin possible de moi (ou du moins ce que j’imagine), donc l’un dans l’autre c’est plutôt positif. Puisque ma résolution de rentrée c’est d’être moi même et de m’accepter, je me suis limite imaginée que c’était pas seulement un coup de foudre visuel, mais un coup de foudre tout court. Comme si le destin l’avait foutu là, dans ma classe, et posé là, derrière ou plutôt à coté de moi. Oui parce qu’après il marchait à coté de moi, épaule contre épaule presque. Limite déstabilisant. Et puis, à un moment Julie regarde l’heure, il allait être neuf heure et demi, et on était à l’autre bout de cette fac gigantesque, paumés on savait pas trop où, à ché pas trop quel niveau (ouai, ça a pas l’air vu de dehors, mais y’a pas seulement deux étages,  y’a trois niveau en sous sol…pfoua…faudrait fournir un GPS aux nouveaux…). Du coup, le guide, cool Raoul, il s’affole pas, tout va bien, on retourne sur nos pas les gens…don’t panik. Yeah man, sur ce, tout le monde s’est mi à tracer en arrière, SAUF : moi, Julie, le guide et….le bogoss de la vie. Il parlait pas, il marchait avec nous, avec moi, sans broncher, paumé de la  vie comme moi à peine une heure avant, et toujours indescriptiblement beau.

De temps en temps je faisais un panorama du paysage genre je visite le Louvre faut que j’observe et là, je m’arrêtai sur lui, et nos regards se croisaient…. Tadadadaaa tididuuu di douuu…. ( musique d’ambiance…) nan sérieux, pour de vrai, il me regardait, moi, admirer le paysage. J’avais résolument absolument rien a lui dire… je testais dans ma tète des trucs genre « ça va ? » « l’éclate ? » « cool la vie ? » mais franchement, je trouvais pas. Julie j’lui avais demandé l’heure, mais bon tout le monde savait maintenant qu’il était neuf heure et demi et que j’aurai eu l’air débile à lui demander l’heure, d’autant plus que j’avais beau matter ses poignets virils et des belles mains pas de montre ni de portable à l’horizon, c’était bien ma veine. L’aprem quand tout était fini et que je repensais à la matinée dans la voiture, je réussissais pas à réaliser que je l’avais eu tout ce temps à coté et que j’avais même pas essayé de lui parler alors qu’il était tout seul et qu’il demandait que ça, pas de me parler à moi, juste de parler à quelqu’un. Mais j’ai pas osé. Et peut être que l’occaz se représentera plus…arf.

Mais qu’à cela ne tienne, je suis restée collée à mon Apollon jusqu'à ce qu’on arrive à l’amphi. Et là, la boulette atomique…amphi blindé, pas moyen de rentrer, nos super places du milieu même pas accessibles en rêve…on était entre les deux portes, tu sais comme à la faïencerie, entre les doubles portes, serrés comme des sardines, et moi…moouaha, collée très serrée au bogoss…en plus j’ai peut être déliré, mais j’faisais pas d’efforts pour être collée à lui, comme s’il se collait autant à moi que moi à lui. Juste dans son dos, sous son épaule droite, je sentais son bras, il sentait mon épaule pointue qui devait lui niker le bras, mais de temps en temps quand quelqu’un traversait la foule pour entrer et poussait sauvagement le reste des gens, j’étais bousculée contre lui, et petit à petit, j’ai réussi à me faufiler avec Julie devant lui, collé devant lui, arf….elle est resté kéblo sur un touffu trop stylé que j’avais aussi remarqué mais avant Topmodel, tout paumé aussi, notre prochaine mission de rentré si on l’accepte c’est de s’approcher par n’importe quel moyen de ces deux étrangers…

Rappelons au passage, que le but de ma présence ici était de suivre une conférence de pré rentrée, visant à me renseigner sur tout mes faits et gestes au cour du premier semestre, et optionnellement de me faire réussir la rentrée en question… bah quoi ? Fallait pas me mettre ce mec là sous le nez, c’est pas humain d’ignorer ça !

Léti, dès que je trouve le moyen de lui adresser la parole (j’ai une semaine pour réfléchir a toute les situation possibles et imaginables) dès que je l’approche (une seconde fois) je le mitraille, et je t’envoi les photos ! Moi qui voulais faire des photos géniales a Lille, j’ai trouvé un mannequin qui rhabille l’autre briseur de cd (nico, qui d’ailleurs m’a pas donné de nouvelles du cd en question…)

Léti, à coté d’un mec comme ça, j’ai aucun scrupules à mettre mes bottes de yéti, ou même une combinaison en cuir, il a tellement de style que tout s’accorde avec lui (sauf moi hein…n’oublions pas lol) mais franchement, au milieu de tout ces gens, on se sent libre, personne te dévisage, tout le monde à un style de fou, cheveux roses et blond platine, aucune poufiasse à déplorer, des bogoss à la pelle, aucun wesh dans le système…ça parait limite étrange.

 Et puis je craignais autre chose. Que maintenant ce soit tous des historiens d’art et que tout ce que je savais jusque là, ils le sachent aussi, qu’il faille me mettre au niveau rapidement sans tarder. Mais la prof a dit que les trois quart des gens qui étaient là n’avaient jamais fait d’histoire des arts et encore moins d’archéo. Que tout était pris au début, et qu’à condition de travailler dès le début, tout se passerait bien. Moi avec mes deux ans de Charby et neuf heures d’HDA par semaines cette année, je suis l’exception à la règle. Il n’y a que les quelques plasticiens du lot qui sont dans mon cas. Ce qui veut dire que j’ai le temps de prendre mes marques et de l’avance en plus de celle que j’ai déjà. C’est toujours bon à prendre.

Voila. Que dire que dire…c’est pas la joie chez moi, et je m’en voudrais presque d’être si heureuse.

La semaine prochaine c’est la vraie rentrée, dix jours exactement, le temps de faire de la danse à haute dose, prendre de l’avance pour le DFE, j’espère que ça me fera pas recomplexer ce retour, vu que j’ai oublié de penser à mon corps en permanence. J’ai envie de retourner à Lille encore mieux que là, de voir Julien et de voir que j’étais à coté de la plaque. J’ai pas changé d’avis, même s’il m’a blasé, j’ai toujours envie d’être pote parce que c’est lui, parce que c’est moi, parce qu’il fait parti de mes rêves et que j’ai tout imaginé avec lui dans le décor.

Ca se fait pas, mais j’aimerai trop connaître Topmodel (ayé j’connais pas son nom, mais j’ai trouvé un surnom, tiens, son nom…si j’lui demandais comment il s’appelle ? nan ça fait plan drague foireux ça… genre la meuf qui doute de rien et surtout pas d’elle…bon…si t’as une idée j’suis preneuse lol) si j’le connaissais, imaginons ça devient mon pote et tout (pas mon mec, n’allons pas trop vite…Mathilde tu prends confiance là, reste calme) et que tiens, j’prends le train pour lui faire visiter Creil (parce que Creil mérite d’être visité !) et Oh ! j’tombe sur nico gare du nord, et Oh il m’aperçoit, accompagné du mec le plus beau qu’il a comme moi jamais vu de sa vie ! Ça lui ferai le choc de sa vie….ouai…je sais, c’est mon orgueil qui remonte a la surface, mais bon, c’est humain de se faire ce genre de films…t’imagines la scène ? « Ah nico,  bah j’te présente Topmodel, Topmodel j’te présente nico…voila.. » « enchanté » « (pas) enchanté »  yeah trop marrant !!!

Après j’me colle devant lui dans le train qu’il ai tout le loisir de l’observer sous toutes les coutures…et il se demandera comment une fille comme moi à pu réussir à parler à un mec comme ça, et évidemment il pourra se le demander longtemps vu que ça arrivera jamais ou seulement dans mes rêves. Mais je dois t’avouer que cette nuit j’ai pu me faire plein de films en repensant à sa tronche en face de la mienne !

Bon trêve de parler de ce gars, si la vie continu d’être sympa avec moi, peut être que j’aurai d’autre épisode de : Math et Topmodel à te raconter et que mon blog sera infesté de sa présence…

Nicolas. Lui faut l’effacer de mes discussions. Pour la trois centième fois il me déçoit, mais j’en attendais pas plus t’inquiète, j’étais prête et j’ai profité de lui au jour le jour.  D’accord, jusqu'à maintenant il n’y avait que lui qui rodait dans ma tète, et j’espérai de tout mon cœur qu’il y reste encore au moins à mi temps. Mais il se passe pas toujours ce qu’on veut, lui il a choisi la solution pratique, il profite de tout les avantages avant fermeture des stocks, autrement dit, il a récupéré tout ce qu’il pouvait tirer de moi avant que j’me casse. Alors, parce que j’veux pas me résoudre à l’oublier totalement, parce que je l’ai aimé, et qu’après tout, la vie c’est le pardon, je tournerai pas la tète quand j’le croiserai dans Creil, et si par hasard je tombe sur lui gare du nord, j’irai lui taper la discut en bonne pote qu’il veut que je sois. Mais voila, maintenant je suis pas triste de dire ça, après tout, faut pas cracher sur le passé, et il m’a jamais forcé a rien. Quand je l’appelle il est toujours gentil.

Oui Julien, bah l’autre jour, comme j’étais de plus en plus pressée, et comme tu sais, je veux tout tout de suite, j’ai fais l’erreur fatale. Je m’étais dit : tu vas à Lille, mais tu l’appelles pas tout de suite, tu laisses mijoter, genre j’suis occupée, j’vais pas te voir tout de suite. Mais non, plus fort que moi, je me connecte, et direct je lui demande s’il est là. Et il m’a recalé truc de fou, ça m’a désespérée. J’avais tes mots qui revenais, « Mathilde tu vas être dégoûtée de la vie » je m’étais dit, de toute façon, j’peux être dégoûtée, tant que y’a Julien tout va bien. Débile comme raisonnement, c’est pas Julien ma vie, mais j’me disais que si Julien n’étais pas près de moi à Lille, à quoi bon aller a Lille ? Mais ça n’a duré qu’un instant. Tout ne dure qu’un instant dans ma tète en ce moment. Cette année ça traînait des jours et des jours, maintenant ça traverse. Je me suis dis « merde, qu’est t’en a à foutre du blond, y’aura pleins de milliers de tonnes de bogoss partout, alors laisse pisser ». Et j’avais pas tord !! C’est du délire monstruo atomique !!! (Mais pas trop vite, j’en suis pas encore là)
Donc voila, il m’a dit que mercredi pas là, vendredi pas là. Tu me diras, il a le droit de pas être là, il est pas à mes ordres, j’aurai tout le temps de le voir plus tard…faut que j’arrête d’être trop pressée et de dramatiser au quart de tour. Donc Julien je l’ai pas vu, et après coup, j’aurai pas eu le temps, c’est pas grave.