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mon site : très beaux textes merci

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« j’t’appelerai quand y’aura Wonderwall ! »

« ouai… »

La fille trop motivée…

J’m’en foutai un peu a vrai dire, mais savoir qu’il penserai a moi en plein dans le feu de l’action ça ça me faisait tripper, alors je lui assure deux trois fois que je ne demande que ça.

Recyblage du contexte : depuis une semaine le blabla quotidien autour de moi c’est le concert de dimanche au Zénith, concert d’Oasis. Quand on sait que deux personnes y vont, l’impression globale qu’on a c’est que tout le monde va y’être. Edouard y allait lui, il voulait ça m’acheter une place en dernière minute pour que je vienne, il m’a dit qu’il avait même plus envie d’y aller vu que j’y allais pas. Ça serait couillon j’lui ai dis, profite gars…

Bref, ce dimanche après midi, je venais de casser avec lui et j’avais passé la soirée et la matinée à le rassurer, à l’inciter à n’pas faire la gueule, à pas m’en vouloir, a essayer de ne pas céder à l’immense culpabilité qui m’envahissait à chaque message de lui et de refouler de gout amer plein de regrets qui m’emplissait petit a petit…

Trois heure passé, toujours en chemise de nuit, une flegme énorme qui m’enchainait a mon fauteuil d’ordi…je voulais retourner en foret et revoir Nico.

« Mathilde mais qu’est ce que tu fou ! Tu prends le train dans une heure ! Tes affaires ? tu compte te laver ? T’as l’intention de camper ici jusque quelle heure ? Mais bouge toi ma fille !!! »

Alors j’ai dis a Edouard qu’il fallait que j’y aille. Je me suis trainé jusqu'à la salle de bain et je me suis maquillé a l’arrache, vraiment a l’arrache, je me suis pas douché, j’ai enfilé n’importe quoi, de toute façon j’étais grosse et moche, j’avais bouffé comme une vache depuis la veille, j’avais juste envie d’arriver vite fait a Lille, m’enfermer dans ma chambre pour garder le chaud, me foutre dans mon lit et arrêter de penser.

J’ai fourré toute mes affaires dans mon eastpak trop petit pour le reste, j’ai blindé avec des pommes et des oranges et hop on est parti, j’ai même hésité a prendre mon dico d’archi mais la flegme de le porter (j’ai la flegme de tout quand j’ai le moral a Z).

Mon père me descend à la gare, le train a une demi heure de retard. On fait deux fois le tour de Creil en voiture pour passer le temps et je m’embarque dans ce train. Je téléphone a Camille, elle me parle de son gars, je lui dit que des vieux wesh m’ont accosté dans le train parce qu’il la connaissent. Changement a Paris nord, j’ai froid dans la gare. J’observe les gars, je me demande quel mec pourrait être assorti à moi. Pourquoi n’y aurait-il que des pianistes brun portant treillis et cote de maille pour me plaire ?

Mais je n’attends pas longtemps pour grimper dans mon tgv. Je sors mes cours pour me donner un genre, genre qui bosse dur et qui ne pense qu’a ca, genre qui va bientôt s’endormir, peut être même avant le départ. Mais c’est le 3e message d’Edouard « on est dans la fosse, tro de monde, ca commence d’ici une grosse demi heure, jtapel pdt le concer »

Yeah, dla balle.

Le mec qui se pose a coté de moi a l’air jeune. Je matte souvent les gens dans le tgv. Un jour j’écrirai un article uniquement sur eux, j’me souviens de tous, les vieux les jeunes, les moches et les beaux. Celui la est pas mal, il a une voix douce et intelligente. Il a l’air d’avoir la tète tournée vers moi depuis une heure…c’est pas le cas mais il me donne l’impression de me regarder en coin.

Quand je sors une feuille et un crayon pour dessiner pas de doute, il est bloqué sur la feuille et le tracé du crayon. Je n’ai pas de recul pour savoir si ce que je fais est bien ou pas, mais franchement je m’en tape royal. Je m’occupe, je pense a Edouard dans la fosse, au paysage qui défile et une semaine sans voir Nico, je me sens grosse, chaque bloup dans ma cuisse gauche c’est un bout de gras en plus a perdre cette semaine.

Ce gars à coté me connaît pas, il peut s’imaginer que je suis une fille super intéressante… de temps en temps je fais genre de m’assoupir et quand j’ouvre les yeux il me regarde, ça fou la trouille.

Je passe le voyage à recevoir et envoyer des messages à Edouard. Et puis le mec a coté me fait

« Tu dessines bien, tu devrais prendre des cours. »

Hum ? Je dois le prendre bien ou mal ?

J’essaye d’avoir un beau sourire, mais avec mon humeur c’est limite crispé.

« Merci »

On parle un peu dessin, et puis il me lâche

« Tu sais où c’est le Zénith ? »

Hein ???

« Oui, derrière la gare je crois… tu vas voir Oasis ? »

« Oui, j’vais être à la bourre, j’espère que c’est pas trop loin, tu saurai m’expliquer ? »

« La route exacte non, mais on le vois en arrivant a la gare, alors si tu contourne le bâtiment ça doit vraiment être à coté… »

« Ça te dis de venir ? J’ai une place en trop, et tu pourras m’y emmener direct »

« Quoi ? Moi ? Tu m’invites ? Sérieux ? »

« Si ça te dis »

J’suis resté sans rien dire…le temps de cogiter a l’info. Le seul truc qui me venait a l’esprit c’était que j’voulais rentrer chez moi, que j’étais habillé comme une réfugié bosniaque, et que j’avais les cheveux sales, que Edouard allait peut être être vexé que j’accepte la place d’un inconnu sorti de nulle part alors que j’avais pas voulu venir avec lui…

En même temps, une place gratos pour un concert que plein de gens n’ont pas eu le temps d’acheter, dont tout le monde parle, franchement…

« ok, j’t’emmène »

 

Franchement à l’arrache. J’ai repensé a Edouard qui chiallait au tel hier

« j’voudrai venir te voir tout de suite, on peut se voir demain ? »

Il voulait louper le concert pour venir me voir, j’lui ai dit qu’on se verrai lundi. Et là, j’étais en train de marcher vers le Zénith…cool. Mon sac me faisait déjà chier, le sac a main, l’autre avec bouquin, tous les dvd et cd de Muse, les pommes et les clémentines…franchement putain !

On entre dans le bâtiment, on se fait tripoter a l’entrée. Le truc sympa ca aurait été qu’il y’ai des loges ou des vestiaires, mais rien. J’ai été voir vite fait ce que ca donnait dans la salle : blindé. Je me suis avancé pour regarder les gradins…fouh…

J’étais jamais venu ici, ni dans une autre salle de cette envergure. J’me sentais très petite. Un peu seule aussi. J’étais avec le gars, il était très gentil, il me posait des questions sur moi, sur ma vie, il m’a acheté un coca a 3euro le verre, et pendant que je tenais la conversation je m’acharnai sur mon tel pour joindre Edouard qui manifestement avait éteint le sien. Des mecs d’un mètre quatre vingt dix y’en avait dans la fosse…même en prenant des bains de foule je l’aurai pas retrouvé. J’ai bien tenté deux ou trois fois, mais bloquage a la moitié de la fosse, les gens étaient trop séré, et avec mon mètre vingt, même sur la pointe des pied je voyais que dalle. Et puis s’il rallumait pas son tel mon effet de surprise serait réduit a néant.

Avant que le concert ne commence, Tony (le père noël du tgv) avait pris mon num  « au cas ou on se perdrai dans la foule » et j’avais foncé dans le tas.

Comme une inconsciente que je suis, j’avais posé mon sac avec mon sac à main, mes cartes, mes tunes, mon mp3, mes livres, mes culottes, mes pommes, mes billet tgv…mon blouson, tout ça dans un coin à coté d’un des portes d’entrée. J’ai laissé tout ça et je suis partie avec mon portable dans la main zigzaguer entre les anglais déguisés en Oasis, les pets et les gobelet de bière rempli a rebord…mes pieds collaient au sol, sCroutch, sCroutch,

« YEAAAHH, haw’wre you Freeennce ??? »

« AaAaAaAAaaaAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAhhhhh !!!!!!! »

A regarder autour de moi, je me serais cru dans un thriller psychologique, tous ces visages qui se baissaient vers moi quand j’me frottais aux épaules des gens pour me frayer un chemin…ils avaient tous le visage froid de quelqu’un qu’on dérange

« Mais bouscule moi nabot j’te dirais rien »

 « Hep, où tu vas comme ça ? »

Mon pantalon était aussi épais qu’une feuille de PQ, et ça faisait limite chelou de sentir des doigts me pincer les fesses…ils avaient tous des lunettes de bogoss, même si c’étaient pas tous des bogoss…

J’me suis soudainement retrouvée au milieu d’une troupe d’anglais fanatiques, des vieux gros rouges avec des lunettes et de la bière…ils sautaient ensemble sur le tempo…et je gardais un œil effrayé sur le verre a moitié plein au dessus de ma tète, celui la même qui montait et descendait a chaque saut…il fallait vite que je m’éloigne.

Malgré tout ces inconvénients, j’avais pénétré dans un autre monde, je ne pensais qu’a retrouver Edouard et à me blottir contre lui plutôt que contre ces ovnis à lunettes noires (ils devaient voir que dalle avec leurs glaces ces blaireaux ? on a le style ou on l’a pas cela dit !) Je commençais à avoir mal aux mollets à me trainer sur la pointe des pieds…mais j’éliminais ma graisse du week end, rien que l’idée me faisait tenir debout.

Cette musique me faisait planer, j’avais envie de me balancer plus de sauter comme une folle, de prendre quelqu’un dans mes bras, ou de me balancer contre n’importe qui…et puis je matais régulièrement mon tel, quand je l’ai senti vibrer dans ma poche : Alléluia !

Il voulait savoir ou j’étais. AHAHA ! Où tu crois que je suis mec ? là…quelque part…entre le quatrième groupe d’anglais de cent personne à gauche et le sixième de droite…lève les bras qu’il me dit au moment où la chanson se termine et ou la foule s’élance en l’air pour applaudir ! MOUHAHAHA, trop un comique ce mec ! j’me suis retrouvée comprimée contre des supers bogoss de la vie, sans bière et sans lunettes, magnifiquement beaux dans cette lumière…bon !

 

Fallait retrouver Edouard.

 

En fait, j’lui disais de pas me chercher pour l’instant, d’attendre la fin du concert, de rester avec ses potes jusque là, qu’on se retrouverai a la sortie

« On écoutera Wonderwall tous les deux au milieu de la foule »

« nan, j’veux l’écouter avec toi, dis moi ou j’te retrouve »

 

Ta mission si tu l’acceptes est de faire marche arrière (plus facile que le contraire j’vous l’accorde) et de trouver un endroit suffisamment accessible pour fixer rencart.

Après une dizaine de messages il a réussi à me retrouver. Il avait perdu sa place (il était devant au départ) et perdu ses potes. Potos qui d’ailleurs ne voulaient pas le laisser partir et qui devaient me maudire à cet instant. D’autant plus qu’ils avaient passé la soirée à le consoler, l’avaient traîné au concert, et se retrouvaient maintenant seuls pendant qu’il venait me retrouver…j’avais l’impression d’avoir le mauvais rôle…

« NON Edouard, tu restes là ! » « EdouArd ?? » !

Quand il m’a vu il m’a prise dans ses bras

« Mais qu’est ce que tu fais la ???! J’ai halluciné en voyant ton message, t’avais une place, comment t’es entrée ? » me criait il dans l’oreille

« j’texpliquerai ! »

Il avait des étoiles dans les yeux, je devais en avoir aussi, c’était peut être les spots ? non…

Il m’a pris la main, je l’ai traîné dans la foule. J’étais bien dans la foule, j’étais plongée dans la chaleur humaine, sa main qui se baladait autour de la taille comme pour dire « laisse moi juste faire ça » et son corps derrière moi…les corps qu’on bouscule, il me suit de près, j’ai envie de marcher comme ça dans la masse tout le temps, mais ça bloque. On s’arrête.

« Tu vois rien ! Tu veux que j’te porte ?! »

« T’es fou ! Tu vas te faire mal »

La en général tu blesses son égo, et il a plus qu’une envie, te prouver toute sa force et sa virilité.

Il m’a entraînée au fond, je suis montée sur ses épaules, et pour pas avoir l’air d’une baleine de trois cent kilos, je me suis agrippée aux espèces d’étagères qui soutenaient les gradins du dessus et j’ai profité de la vue. C’est à ce moment là que Wonderwall a commencé.

 

La première fois que je l’ai entendu c’est au début de l’année, au tel avec les interférences des états unis a la France enregistré en live sur le portable de Laeti d’après un bogoss inconu qui me dédiait la chanson. « Hi Mathilda, my name is Donny »….

Todaaaay is gonna be the dayyyy….

Nanana ninnin nin…to YOUUUU

J’étais trop bien haut perché sur ses épaules, la foule comprimée, la chaleur, les sopts et la musique a fond…magnifique. Pourquoi avait il fallu que je me trouve là ? Pourquoi là, justement alors que je venais de casser avec Edouard samedi…

Pourquoi cette place vacante était elle tombée dans les main de mon voisin de tgv ? Pourquoi m’avait il parlé ? Pourquoi m’a-t-il demandé de venir avec lui ? Pourquoi Edouard était justement dans cette salle ce soir là ?

Nan vraiment on a rien vu de plus étrange comme coïncidence.

Qu’est ce qui a pu défiler dans son esprit quand il a lu mon message « je suis dans la fosse » alors que j’étais sensé sortir du tgv avec ma valise et me coucher ?

 

« viens on va rejoindre les autres ! » me gueule t il aux oreilles quand la chanson est terminée.

On retrouve ses potes, les fameux dont j’avais entendu parler maintes fois cette semaines la, et qui en plus connaissaient ma vie pas cœur. Voila, ils pouvaient maintenant placer un visage sur cette Mathilde, celle dont il avait parlé non stop toute la semaine, et qui l’avait salement lâché samedi soir, elle s’incrustait dans la soirée, qu’est ce qu’elle foutait là franchement ! Je leur souriais comme je pouvais, j’étais contente de les rencontrer, et puis dans cette foule c’était pas trop officiel, en plus c’était pas prévu.

 

Quand le concert s’est terminé je me suis précipité vers la porte chercher mon sac. Je l’ai direct filé a Edouard pour qu’il le porte, et merde hein, je l’ai pas supplié quand même. Il essayait de me prendre la main des fois, de m’entourer la taille, j’esquivais son regard, tout ca sans grande tension. Et puis je me suis retrouvé face a face avec ses potes.

« Alors c’est toi ! nan impossible, franchement je vais me la raconter en amphi lundi, « je l’ai rencontré ! Mathilde, la vraie ! » parce que tout le monde te connaît en ego, depuis une semaine on entend parler que de toi »

Ils disait ca en rigolant mais j’sentais bien que c’était au moins vrai pour les trois potes qui étaient la. Je ne savais pas si je devais paniquer ou être flatté, un peu des deux, plutôt la deuxième option en fait. On était dans le hall, et j’ai retrouvé Tony. Je l’ai présenté à Edouard. Il a tiré une gueule pas possible, pourtant c’est grâce a lui que j’étais la quand même.

« merci beaucoup de me l’avoir amené ! » « de rien mec » mais j’sentais bien qu’il avait juste envie de lui dire « dégage casse toi maintenant » alors je meublais…ca va, bien le concert, franchement merci blabla…il m’avait envoyé un message pour savoir ce que j’faisais de ma soirée, il repartait que le lendemain. J’en savais rien ! Je savais déjà que je resterai avec Edouard vu qu’il me lâcherai pas, très probablement avec ses potes, mais j’allais pas l’envoyer bouler le garçon. Alors je restais a coté de lui en parlant, suivant Edouard qui lui attendait ses potes. Tout le monde a fini par sortir. Il faisait super froid dans les rue. Edouard et moi on parlait bien, j’étais contente. Est-ce que ça allait durer, est ce que les messages de cette nuit comptaient pour du beurre. J’en savais rien, je savais pas trop ce que je faisais. J’étais partie prendre mon tgv pépère, avec mon vieux futt du week end trois fois trop grand, j’avais bouffé comme une morbaque, j’me sentais grosse et moche, bouton sur la face, le teint brumeux de quelqu’un qui est pas en forme, petits yeux et maquillage bâclé, refait a l’arrache dans les chiottes du zénith. C’était pas trop le jours pour me présenter a ses potes.

On est d’abord allé chez Nico, pote a Edouard, trop gentil ce gars, il était aussi gentil avec moi en plus. Y’avait surtout Matt, le meilleur pote d’Edouard, deux doigts d’une main, deux frère, il savait tout, même plus que moi. Comme ça cash il m’a sorti ma taille, ma date de naissance, mes passions et même des citation de moi. J’ai complètement halluciné mais j’étais plus a ca près ce soir là.

Ils ont joué de la guitare chacun leur tour, Muse, Radiohead, nada surf…. Ils se gavaient tous les uns autant que les autres.

Mais voila : comment on se sent quand on se retrouve dans une bande de six garçons super potes (a l’exception de Tony qui restait avec nous quand même) qui connaissent votre vie pour en avoir parlé toute la semaine, décryptant vos faits et gestes et analysant les réaction pour prédire l’avenir…tout ça alors qu’on s’apprêtait a aller dormir bien tranquillement sans se prendre la tète en devant subir ses cheveux sales, et ses fringues de bosniaque réfugiée.

Non je comprenais pas leurs sous entendu voilé, leurs clins d’œil et leurs vannes sûrement très drôle mais qui m’étaient hors de portée. Cela dit, ils ont tous été très gentils…Avoir campé avec Nico ce week et toutes ces semaines de gazage avec Moise et Topmodel, j’pouvais bien supporter leurs vannes a eux. Faut juste avoir compris que l’affection chez les mecs se transmet par la vannes, la taquinerie c’est ce qui rapproche les garçons et les filles…voila pourquoi j’ai remballé ma susceptibilité pour un soir, pourquoi j’ai tenté de me mettre au niveau de leurs vannes, et pourquoi j’ai essayé de profiter au max de cette soirée cadeau.

Avec Nico et ses potes j’étais plus vraiment l’Ex en fait, j’étais une poupée mignonne comme tout pour faire joujou et égailler cette longue soirée d’hiver dans le froid glaciale d’une foret ténébreuse. Pour ces mecs la j’étais une inconnu qui avait plaqué leur meilleur pote la veille. Pourtant ils étaient super gentils. J’avais l’impression désagréable de passer un examen. L’examinateur sait tout de vous, il a ses fiches, les notes, mais voila, il faut passer l’oral, le face a face. Ca aurait pu être un exercice de séduction, mais vu l’état dans lequel je me trouvais, ou plutôt me sentait, la séduction me paraissait impossible, et puis j’étais même pas motivé, pourquoi séduire les potes de mon ex ?!

Après le petit stop chez Nico qui habite dans la rue face a Lille Flandres, a coté des sex shop, aldélire, on est parti trouver un kébab. Dans la rue y’avait des anglais partout avec leur lunettes masques et leurs t-shirt Oasis avec la tète du chanteur dessus au cas ou on aurait pas reconnu l’allusion.

Et puis ils ont bouffé au kébab, c’était même pas la peine de me demander si je bouffais ou pas, un kébab ? A cette heure ? ahaha

Donc voila, j’avais les joues crispé a force de sourire, et regarder quelqu’un en face plus de trois seconde me faisait devenir rouge pivoine. En plus à la lumière j’devais  vraiment faire flipper, avec le froid, le nez rouge…bref !!!

Le soir il me ramène chez moi, mon poster accroché au mur, je me  couche, encore tard, mon tel vibre

« jss dans mon lit, merci pour la soirée, et dsolé c difficile, jvai essayer de madapter a mn nvo role, jtador on va dire, bonne nuit »

 

 

 

Ecrit par nolita, à 12:31 dans la rubrique "Actualités".

Commentaires :

  MangakaDine
MangakaDine
11-02-06
à 14:25

Eh bien, quelle drôle de soirée! T'imagines le truc de ouf un peu! C'est que tu devais vraiment y aller à ce concert, finalement...
Je ne savais pas que tu avais rompu avec Edouard, t'as surement bien fait. Vu la manière dont tu en parlais, t'avais pas trop l'air accrochée. Bon c'est sûr que comparé à Nico, personne ne fait le poids, mais quand même.
T'as repris contact avec Tony, depuis?

  nolita
nolita
11-02-06
à 17:33

Re:

Attend c'est pas fini avec Edouard, en fait c'est vraiment pas fini...c'est compliqué... j'dis que j'ai besoin de réfléchir mais ca fait deux semaines que je réfléchi. Aparemment on se satisfait tous les deux de la situation. Lui peut etre un peu moins. Au début j'étais pas trop accroché, mais maintenant c'est différent. c'est pas moi qui ai repris contact avec Tony, c'est lui. il m'envoit la dose de message par jours. Il v'a s'installer a Lille d'ici sous peu. Le truc c'est que meme si je sors pas avec Edouard j'dors presque tous les jours avec lui, donc c'est un peu pareil a l'arrivé, et Tony a l'air de bien m'aimer, il veut me revoir et tout, et le lendemain du concert Ed m'a fait une minie crise maitrisée mais toute aussi claire en disant qu'il avait peur de ce mec là, blabla...moi j'l'aime bien Tony. bref...bon j'vais écrire un article pour mettre a jours...

j'ai envie de voir Nico...




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