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aphone : bon et maintenant il faut ècrire plus souvent !!! allez hop au clavier
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iSHMAel@ku.com : Follow the white rabbit with Ishmael =)
No 6666666666666 - one has told me but the next room covering themselves to stay warm and left t. They - both wore. Yes i will only be - watching.

You have heard news by Ishmael
aphone : SITOPLAIT !! un article !!
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AzariahetBard : Hello. And Bye. cnmwnicmxricmx,e r mrfpwrermcegm ericmercmeecec
tailurbilia : Пр&#1 086;д&#1072 ;ю ак&# 1082;а&#109 1;нт& #1099; Youtube.com PVA
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mon site : très beaux textes merci

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(*)(**)
Danse comme si...
--> personne ne te regardait

     Tout ce qui brille n’est pas de l’or, je ne voulais rien regretter alors j’ai tout enregistré, pour ne pas oublier, j’ai contemplé….

 

Jeudi matin. J’ouvre les yeux, blottie dans les bras d’Edouard je me réveille. L’idée fait le tour de ma cervelle en une fraction de seconde : lève toi.  j’ai un partiel d’art Co à huit heure et demi. Arf !!! est ce bien utile tout ça ? ….la fète de la musique…la musique….j’ai fait la bringue la veille et je peine à ouvrir mes paupières…sortir de mon lit pour rendre copie blanche ? Il est sept heure, je cogite une seconde et me rendors.

« Mon cœur tu dors ? »

Tududududu tudududud….putain de réveil, je tend le bras, il est trop court, CHPAF ! le tel tombe par terre, il continu de sonner…j’escalade Edouard…j’éteind…ouf ! je regarde l’heure, huit heure quinze.

 

Tudududu du du dudududu….PUTIN !!! je déccroche.

« aloOoOo ? »

-         hum ?

-         bah t’es où taré ?

-         heu…bah…dans mon lit….

-         aaaaah ! aaannnnh ! tu viens pas ?

-         oué nan en fait…j’sais rien, j’ai pas réussi à me lever

-         oké…pas grave poulette, bizoute !

-         mouai

 

Julie était sur le pied de guerre, je sentais dans sa voix de lointains reproches, mais je lui expliquerais. Elle comprendra.

« mon cœur tu dors ? »

 

On est allé prendre un petit dej à V2 et je lui ai annoncé mon plan, aujourd’hui j’allais à Roubaix, aux ballets du nord, là où ma prof m’avait conseillé d’aller après avoir eu mon DFE. « Va te renseigner tu verras bien »

On a cherché : Centre Chorégraphique National. Après vingt minutes de métro et une demi-heure de recherche errante dans les rues du quartier, on a enfin trouvé un bâtiment suspect. Le long d’une rue, un long bâtiment de briques rouges, genre ancienne manufacture offrait une porte impressionnante où nous pénétrâmes. La cour était vide, je scrutais les alentours avant d’apercevoir une pancarte pleine d’indications qui indiquait « ballet du nord » j’ouvrais la porte. Il y’avait un escalier en métal, façon usine, je décidais de monter. Edouard m’attend en bas.

L’escalier n’avait l’air de rien, mais arrivée en haut je pousse une deuxième porte. Là j’entre dans les studios. L’entrée est noire et vide, les murs tapissés de posters de danse. Puis une autre porte plus lourde. Le sol est couvert de moquette, les murs colorés peint en bleu, vert, orange, jaune. Il n’y a pas de plafond, juste le toit en tôle transparente. Face a moi il y’a un accueil, et une femme derrière qui attend que j’avance. « Je peux vous aider ? »

Je lui ai posé quelques questions, me suis renseigné sur l’école, le concours.

« Vous avez passé votre DFE ? » elle m’a filé une feuille a remplir, nombre d’années de danse, âge, études, blabla…ok, « samedi vous êtes libre ? » HEIN ??? Prise de court j’ai acquiescé. « Je vous donne cette feuille là, un chèque, une photo, samedi 13h, c’est bon ? » re-acquiescage.  

Je suis descendu ma feuille à la main. Dans deux jours je serais fixée: soit la danse soit autre chose. J’ai appelé ma prof et ma mère, et plus rien, j’ai attendu le cœur battant pendant deux jours.

Le vendredi soir j’ai pris mon cours à Creil. J’étais face à la glace et je me regardais comme si j’étais quelqu’un d’autre pour essayer d’être objective. Impossible, c’était moi.

Samedi matin j’ai pris le train pour Lille. La mère d’Edouard est venue me chercher, ils m’ont accompagné jusqu’au centre. Edouard m’attendais en bas. J’ai escaladé encore l’escalier de fer et je suis allée m’assoir dans l’entrée. Je voyais passer des danseurs, je ne les imaginais pas comme ça. Minces, gracieux, yeux bleus, esquissant des petits pas inutiles comme s’ils ne contrôlaient pas leurs mouvements. Les filles étaient très jeunes et très petites. Elles étaient normales, mais les mecs étaient grands et élancés, on les remarquait plus. Il y’avait une porte ouverte sur une salle ou quelques uns regardaient une cassette de spectacle. Dans la salle il y’avait des penderies pleines de costumes de toutes les couleurs. Je voyais des filles marcher dans les couloirs comme si elles étaient chez elles, entrer et sortir avec des oreillers et des couettes du « dortoir » courir et sauter…

Je me demandais comment étaient les autres, ceux avec qui je passerais l’audition. J’avais l’air stressée et je l’étais.

Tout était neuf, coloré, bientôt on nous a indiqué le vestiaire. Il y’avait une grande blonde avec moi, un métisse grand et mince, et une toute petite. La grande blonde m’impressionnait, mais j’ai bien vu qu’elle avait l’air anxieuse, elle m’a fait un sourire et on s’est rassurées mutuellement.

Quand on nous a appelés dans la salle, j’ai d’abord aperçu le prof qui tenait la porte avec l’air sévère et contrarié de quelqu’un qui a attendu trente seconde de trop. « Placez vous où vous voulez, vite ! »

Il a salué la salle et immédiatement il a esquissé quelques pas tellement rapides que je les ai à peine entrevus derrière les cinq filles qui me cachaient la vue, en nommant chaque pas tellement vite que je ne comprenais pas grand chose avec son accent mi-italien-mi-russe chelou. La salle était blindée. La musique a commencé et tous ont enchainé les pas que le prof avait à peine marqués. J’ai enchainé. Je dansais à l’aveuglette mais je dansais, je ne m’arrêtais pas, au cas ou un des inspecteurs m’auraient vu et m’auraient cru découragée, ou incapable, ou je ne sais quoi. Je ne savais pas ce qu’on regardait chez moi, la rapidité ? La grâce ? Le corps ? La souplesse ? Quoi d’autres ? Alors je dansais, même sans savoir les pas. La toute petite me regardait l’air navrée et complètement larguée, je lui souriais pour la rassurer. La blonde se débrouillait autant que moi, elle pataugeait dans les pas mais ne se décourageait pas. A chaque nouvel exercice je voyais mes espérances s’amoindrir, j’étais mal barrée, mais je voulais profiter de l’expérience. Ne pas baisser les bras, rentrer le ventre, tirer mes pointes, tenir mon dos, lever la tète, tendre les genoux, baisser les épaules. Ce prof me faisait peur, il ne me regardait pas, ou faisait comme si, il marchait entre les rangées en inspectant chaque jambe et chaque bassin sans rien dire. J’avais peur et envie de partir, mais je gardais le nez levé.

Ça n’avait rien à voir avec ma prof et mon école. Il y’avait la même rigueur et la même sévérité, mais la compétition, le combat quotidien, la remise en cause permanente de son corps, l’enfermement n’avait rien à voir avec le cocon rassurant de mon école. Danser pour danser, et non pas danser pour surpasser les autres.

Pour rien au monde je n’aurais accepté de me sentir inférieure aux autres, alors j’ai suivi le cours jusqu’à la fin alors que la petite avait déjà quitté la salle après la barre. J’ai fait tout les exercices, quand même la blonde finissait pas se demander si elle en était capable.

 

Finalement je suis sortie, après deux heures trente intensives et une demi-heure de pointes, épuisée, assoiffée, vidée, mais soulagée. Envie d’eau…envie de retourner auprès d’Edouard. Je n’avais plus aucune idée de ce qui allait arriver. Je n’étais plus sûre de vouloir être prise. J’étais heureuse de partir, heureuse d’être venue, d’avoir plongé dedans, d’avoir ouvers les yeux, mais je n’avais plus qu’une envie, dormir et oublier.

Ecrit par nolita, à 13:40 dans la rubrique "Actualités".



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