rien de nouveau!

Dans le métro, collée à des inconnus, des odeurs de parfum frai remontent jusqu'à moi, se mélangent au mien. Mes yeux restent fixés sur la vitre.

ZIOUuu…les portes s’ouvrent, chacun se décale, je descends à la prochaine.

Ca redémarre, juste le temps de m’agripper a un voisin et ça ralenti déjà. Je monte les escalators bloqués en espérant qu’ils ne redémarrent pas au moment ou mon pied se pose sur la première marche.

On me tend un journal, le même que celui que j’ai déjà dans les mains. Je me dépêche, quelle heure il est déjà ? Un bus manque de m’écraser, mais mes habitudes de creilloise intrépide du trottoir ne m’ont pas délaissé.

Il fait un peu froid ce matin, on est qu’au mois d’octobre, j’ai déjà des pull entassés sur les épaules et la tronche au milieu d’une écharpe. Est-ce que je vais passer l’hiver ?

« emptyyyy….spaceeesss….fill me up with holes…. »

J’ai l’impression de suivre un troupeau de silhouettes ressemblantes, tous vont dans la même direction. C’est drôle, ça fait peu de temps que je marche au milieu d’eux, mais c’est comme si ça faisait des années. Je ne veux pas être une silhouette parmi eux, mais je le suis déjà. Et finalement après tout ?

Que je marche avec eux ou avec d’autre….ceux la me ressemblent tous, et je leur ressemble.

Je suis pressée, je marche vite, je veux savoir ce qui m’attend aujourd’hui. Et ce n’est que passé cette passerelle en béton que je le saurai vraiment.

Déjà le soleil pointe, mais le brouillard reste diffus…..

C’est comme ça que commencent mes journées.

Je les aime ces jours que j’ai tellement espéré !

Je suis trop fatiguée pour poster quinze pages de blabla détaillé sur tout les petits événements quotidiens et je vous met au repos pour une semaine…peut être plus, mais j’espère avoir un truc dément à venir mettre ici d’ici samedi prochain. Je repars dans une heure et quelque, je ne tiens pas sur mes jambes trop crevées de marcher, et abruties par les pointes de vendredi et samedi. La danse m’a achevé et doté de courbatures en récompense de cette semaine fatigante.

Mais faudra bien que je trimballe mon sac, mon ordi, et mon violon tout à l’heure. Soit, ce soir je dormirai…

 La carresse et la mitraille et cette pluie qui nous tiraille....