Joueb.com
Envie de créer un weblog ? |
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web. |
La suite.
(PS: je deteste ma mise en page, mais j'ai la fleme de la rechanger!)
Marrez-vous mais…je m’en souviens plus. Je crois que je le meilleur était après, mais je ne me souviens plus de ce qu’il s’est passé y’a trois semaines. Ni même la semaine suivante. Je me souviens de la semaine dernière, je peux vous raconter. Mais toutes ces semaines qui se succèdent avec Nico, une heure, deux heures, je me souviens plus maintenant. Si, je me rappelle de ces sourires ravis, content de me retrouver, toujours, chaque fois…qu’il a un air admiratif, de je ne sais quoi, mais je le crois admiratif, je ressens toujours le petit quelque chose dans son regard, mais quelle importance maintenant ? Le principal c’est que rien ne change…qu’il soit toujours la, a coté du quai, à m’attendre…tant qu’il sera la je ne m’en ferai pas.
Parce que maintenant il y’a Edouard.
Voila. Je crois que je suis prête pour en parler. Il serait tant. Mais je peux en dire quelque mots, si difficile a trouver, au bout de quartes mois…
Je vis chez lui depuis trois mois…j’habite dans sa maison, je dors dans son lit tous les jours, je me lève, je me fais un café, je me lave, il se lève, se prend un café, se lave, on se croise « t’es prête ? » un bisou, et hop on part à
On ne s’en lasse pas.
Pendant un mois je me suis adapté à la maison, j’ai pris mes marques, mais je n’étais encore qu’en vacances dans une maison a la campagne…je n’étais que de passage. Et puis avec le temps je me suis approprié l’espace, ma chaise, mon fauteuil, mon coin de bordel… et sa mère et lui faisait tellement d’efforts pour que je me sente a l’aise que sans m’en rendre compte je me suis installée. A la fin des grèves j’avais tellement squatté cette maison que j’en avais marre des fois. On n’avait pas cours, on commençait à se faire chier. Alors je me suis dit, pour changer je vais retourner dans ma chambre a Lille une semaine ou deux…me décrocher un peu pour voir. Ca n’avait pas l’air compliqué, au lieu de rentrer de la fac avec Edouard, je rentrais à ma chambre, je squattais a verdi chez Julie, chez Moise…peut importe, mais pas chez Edouard.
Et la surprise…je n’ai pas tenu une journée… en fait, je n’y suis même pas retourné. Je n’y arrivais pas…je n’arrivais même pas a passer une heure en cours sans qu’une attraction insupportable me ramène a Edouard. J’étais avec Moise topmodel et Julie, mais je pensais a Edouard et Nico. Quand l’heure s’est terminé, je suis allé les retrouvé et j’ai suivi leur cours. En dessous de la table j’avais posée ma jambe sur celle d’Edouard et je dessinais des gribouillis sur le cahier de Nico. Entre eux deux, ca y’est j’en étais sure, j’étais bien. J’avais trouvé mon endroit.
Pendant les trois mois de grèves on s’était tellement rapproché que je n’avais pas eu le recul suffisant pour juger de l’état de notre complicité. On ne s’était pas lâché d’une semelle. Nico était carrément venu squatter chez Edouard aussi, dans la chambre de son frère. On faisait des tennis et des joggings…c’était devenu mon pote, au même titre qu’Edouard était mon mec…j’avais deux hommes pour moi toute seule et on était tellement bien a trois qu’on pensait plus à retrouver nos potes de fac. D’ailleurs on pensait plus a la fac du tout.
Je ne me suis jamais sentie aussi bien dans ma peau, aussi aimée qu’avec ces deux garçons. Je n’ai plus qu’à être moi-même, sans chercher de l’attention là ou on ne m’en porte pas, sans faire des grand gestes pour être vue, je suis le centre de l’attention, je suis écoutée, regardé, et ca marche pour nous trois. Quand je regarde Edouard il voit dans mes yeux que j’ai envie de le serrer dans mes bras, quand je regarde Nico, il voit comme je l’admire pour ce qu’il est, il me fait rire, il sait que je n’avais pas rencontré de personne aussi proche de ce que je suis depuis longtemps. Nico et Edouard se sont apprécié des le moment de leur rencontre, et ils sont vraiment amis depuis que je suis avec eux.
Jusque la, mon attachement a Edouard a été périodique. Un coup je l’aime, un coup ce n’est pas de l’amour, et ainsi de suite. Maintenant j’ai besoin de lui pour être heureuse. Je le sais parce que dès que je suis séparé de lui plus de deux jours je me sens mal. Comme je passe mes journées avec lui, je me sens bien. Et même si dans ma tète notre relation était affective, et subsidiaire à celle que j’avais avec Nico, maintenant ma relation ce n’est plus celle qui me fera oublier Nico, c’est celle qui m’a libéré de Nico.
(Même si un jour je me marierai avec Nico…)