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mon site : très beaux textes merci

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express Yourself
(*)(**)
Interlude...
--> 2h23 avant d'aller dormir

Elle m’a dit je suis impatiente de lire nos souvenirs partagés. J’ai réalisé que j’avais pas encore commencé à raconter. J’ai réalisé beaucoup de choses depuis ce matin. Des tonnes de trucs improbables qui se sont amassés d’un coup dans mon esprit, qui s’ajoutent inlassablement chaque jour depuis plusieurs semaines. Chaque matin a sa dose d’idées nouvelles réalisées soudain au détour d’un oubli de l’esprit, d’une phase de vide ou le songe disparaît, ou les yeux s’arrêtent sur une image sans y penser, et puis d’un coup tout apparaît, violemment, comme défilerait un film en avance rapide…stop, j’ai oublié, j’y repense, mince c’est trop tard, alors on repousse, à demain, à plus tard…tout s’accumule, on oubli, on y repense…arf plus le temps, oubli, repense…tant pis.

Voila depuis presque un mois. Comment dater ça ? Là où j’ai tout arrêté. Là ou j’ai mis pause, et que tout s’est mis a défiler ?

Un mois on va dire.

Que je dors quand j’ai le temps. Que je mange quand j’y pense. Que je réfléchi quand c’est obligatoire. Que je ne travaille plus….que je m’aime, que j’aime les autres, que je m’amuse, que j’aime ça.

J’ai tout ça à vous raconter. TOUT.

J’ai rien écrit depuis perpette mes amis. Ça m’angoisse. De vivre sans écrire c’est manger sans digérer, c’est respirer sans expirer, y’a un blocage. Un amas de vie resté coincé dans un coin de tète, il faut vider les soupapes pour respirer à nouveau. J’ai pas trouvé le temps, peut être pas pris le temps, remis à plus tard pour finalement me rendre compte qu’il y’avait tellement de choses à dire que c’était une angoisse frustrante que de me trouver devant cette page blanche, pas savoir quoi cracher d’abord, par quel bout commencer, comme d’habitude mais en x10.

 

Je tourne autour du pot, pour continuer d’écrire et me dire que ça va commencer.

Marseille, Edouard, Edouard, Marseille, le reste, Moi, les gens et ma grippe, les cours et les gens, Bruges, Moi Edouard, Nico, Dine Topmodel, quoi faire ?

J’étais dans sa voiture ce matin, quand il m’a regardé une seconde et a dit en se retournant vers la route « t’es pensive »

Normal, depuis la veille que le son de ma voix bourdonnait à son oreille comme un bruit de fond monocorde, le pauvre, pas une seconde de répit. Le seul moment où je m’éteins c’est quand je dors. Des fois il met de la musique, mais même avec la musique je chante. Et là, l’espace d’une seconde je me suis tu. Ça a du siffler dans son oreille tout ce silence.

« T’es pensive »

Oui. J’ai eu un vide, puis tout m’est arrivé en pleine face. J’ai vraiment besoin d’écrire. Peut être même de lui faire lire, comme si l’envie de tout lui faire partager grandissait chaque jour. Sans aucune raison valable. Parce qu’il lit en moi, et que j’ai envie qu’il le fasse.

Je n’écris plus et je ne joue plus de violon, je ne dessine plus, je ne danse plus, je ne parle plus beaucoup avec mes potes, seulement pour leurs dire que j’ai tant de choses a raconter, j’te dirai plus tard, je passe ma vie dans les bus métro tgv avion rer corail ter, j’attrape la crève et je guérie, j’ai pas mes partiels mais ça ne me fait ni chaud ni froid, trop malade pour y penser, puis j’y pense, puis je suis deg, et j’oublie, ah mais j’ai des exposés, on me le rappelle

« quoi t’as rien foutu encore ???! », je promet de m’y mettre, je dors chez Edouard, d’la merde, plus tard - arf mon exposé !

Je dois m’épiler les jambes et mincir, je dois finir ce livre et rendre ceux là, je dois raconter mon voyage à presc et l’écrire sur mon joueb, faire l’exposé sur Fontainebleau et lire la partie de Topmodel, je dois courir, me reposer, dormir, arrêter de bouger, me calmer, voir Edouard, tirer des sous pour rembourser mon père, Edouard, m’acheter des pompes, répondre au prof d’art plastique et laver ma chambre sale depuis trois mois.

 

Cette semaine, trois heures de sommeil à mon actif, il m’a dit « viens dormir à la maison ».

C’était dit tellement gentiment et j’en avais tellement envie. Mais non, je suis formelle, je m’étais juré de rester chez moi, besoin de sommeil, cette semaine je campe chez moi.

Il ne me restait plus de coton démaquillant, la poisse, se démaquiller avec des mouchoirs pfff…j’ai plus de pomme, qu’est ce que je vais manger ce soir ? Des haricots…heurk, c’est la dech dans mes provisions…pas fait les courses depuis perpette. Tant pis, j’vais m’arranger.

Il me tient dans ses bras, je respire son parfum, il sent bon,  et il murmure à mon oreille « comme ça serait bien de dormir comme ça…ce soir tu seras là, toute seule et tu te diras que ça aurait été bien de dormir comme ça…avec les yeux tout secs alors que dans ma salle de bain, mais je dis pas ça pour t’influencer hein…loin de moi cette idée…mais y’avait des cotons…et puis aaah comme c’est dégueu les haricots, mais chez moi y’avait une pomme, même deux, même des bananes, t’aime ça nan ? Oui je le sais…non mais pourquoi tu me chatouilles, je dis ça comme ça…sans arrière pensée »

Alors j’ai cédé, parce que je suis faible d’esprit, et que depuis une semaine je pensais à lui.

Même à Marseille, même avec ma grippe, même après, même depuis que j’avais cassé, même dans l’avion, en boite, dans les rues, en dormant, dans le train, chez moi, sur msn, une évolution lente mais constante, et voila, ses bras autour de moi, je me suis laissée embarquer.

L’autre jour, je me suis connectée.

« J’ai un truc à te dire

- quoi ?

- j’ai envie de ressortir avec toi

…un temps de pause

- moi aussi.

 

Et voila. Pas de lutte acharnée, pas de conflits d’angles, pas de rude négociation, comme aboutissant de la plus simple évidence on est ressorti ensemble. Tout mes arrangements tordus je les ai jeté à l’eau, les « tu m’embrasses que la nuit, et le matin tu oublies, tu ne me touches pas devant les autres, on ne sors pas ensemble, tu ne t’attaches pas à moi, je ne suis pas à toi, tu fais ce que tu veux de moi, je suis libre comme l’air » tout ça j’ai abandonné l’idée, je change d’idée comme de chemise et après tout tant mieux, je suis mes envies, et je ne joues plus avec lui.

Je ne jouais pas avec lui.

Non.

Mais j’ai eu peur de jouer avec moi tout court. A force de faire ma fière, de me rendre compte trop tard qu’en fait j’avais besoin de ça. Besoin d’être avec lui. Parce qu’il n’est pas de ces gens qui te regarde comme une vitre propre, qui te fonce dedans sans même y prendre garde, qui t’embrasse avec la langue sans même poser une main sur toi, qui te souris avec les dents sans voir tes yeux, qui marchent devant toi, qui ralentissent quand ils se souviennent que t’es derrière et lancent des vannes sans chercher à connaître ta réaction en riant de leur feinte tout seuls. Il n’est pas de ceux qui t’appellent une fois par mois pour te voir, parce que ça fait longtemps, qui te prennent dans leurs bras en te serrant très fort t’embrassant le cou en faisant comme si c’était normal, comme deux enfants, mais dont tu sais très bien au fond que ce n’est qu’une histoire de sens, de peau, de chaleur et de lointain souvenirs. Il n’est pas de ceux qui te voient tous les jours et qui te chahutent pour le fun, en se disant que c’est agréable d’user de son charme sans avoir à faire d’efforts, il ne se regarde pas dans les vitre, il ne s’écoute pas parler, il te regarde et il t’écoute, seulement.

Il dit des phrases bêtes mais sincères, des phrases qui prennent soudain tout leur sens, des phrases entendues des centaines de fois, imaginées dans des scénarios oniriques au milieu de paillettes et de roses tourbillonnantes sur un fond sonore cliquetant somatique. C’est comme un murmure improbable, comme la révélation du siècle.

A force je me suis mise à croire qu’il avait besoin de moi tous les jours. Au début je pensais à Nicolas, à son attitude du début, à tout ces jours passés à me suivre, à ne pas pouvoir se passer de moi, et à moi qui voulait le fuir, qui me suis réveillée trop tard. J’ai attendu d’être amoureuse de lui pour le perdre. Alors tant pis si je ne suis pas encore amoureuse d’Edouard, j’ai besoin d’être avec lui, juste parce que je suis bien avec lui et qu’il a besoin de me voir tous les jours. Parce qu’il m’emmène partout avec lui pour me présenter, marcher à mes cotés et qu’il me prend fièrement la taille quand des gars me regardent fixement dans la rue. Avec lui je ne fais pas partie du décor, il disparaît autour de moi à travers ses yeux. C’est fantastique.

Il s’endort en caressant ma main, comme un automatisme, comme si en rêve il rêvait toujours de ma main dans la sienne. Il me serre fort dans ses bras, et quand je suis fatiguée il me caresse les cheveux…

Tu es belle…. ça va ? Tu veux dormir ? Dors…endors toi…

Ecrit par nolita, à 02:06 dans la rubrique "Actualités".



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